Suite de l'incendi

Alors que je marchais, toujours avec prudence, une petite voix qui m'était familiale semblait m'appeler.
Je me retourna et aperçu Précieuse arriver au petit galop.
Je me mis au trot et quand je fus à côté d'elle, je fourra mes naseaux dans ses crins.
- Tu m'as tellement manquer ma puce, je suis tellement heureux de t'avoir retrouver !
Malheureusement, je n'ai, jusqu'à là, pas aperçue ta mère, j'espère qu'elle a pu se sortir des flammes au centre équestre..
Je rejoignis le groupe avec Précieuse et resta bien près d'elle.

-Aurore, tu ne dois pas te sentir retenue par moi.
Je ne peux pas t'emprisonner, même si j'aimerai bien.
Je rigola doucement.
-Je ne veux que ton bonheur.
C'est la seule chose que je souhaite.
Je ne veux pas que tu sois malheureuse.

C'était vrai.
Il me semblait impossible de vivre sans elle,
mais encore moins de vivre avec elle étant malheureuse.

Je l'écouta parlé avant de lui répondre.

-Sheïtan, je serais malheureuse si tu n'es plus à mes cotés alors je ne peux pas partir, si tu ne me retiens pas, je serais malheureuse tous le restant de ma vie, alors qu'à tes cotés, je ne peux être qu'heureuse

Je colla doucement ma tête contre la sienne, ne voulant pour rien au monde le quitté.

-Dans notre vie on a et on aura toujours des obstacles à franchir mais si on peut les franchir ensemble, se sera plus que simple, pour rien au monde je ne voudrais te quitter, tu m'as offert tant de chose, comment pourrais-je du jour au lendemain t'abandonner ? Je ne pourrais pas survivre si c'était la cas, pas sans toi

Voilà que mes sentiments était dévoilé au grand jour.

(Oh... Trop choupinous ton message Aurore )

- A moi aussi tu m'as manqué !

Je frotta ma tête contre la sienne, et souffla dans ses crins, signe que j'étais bien à côté de lui. Cependant, des questions me trottaient encore dans la tête et le fait que Papa me dise que l'on retrouver Maman m'inquiétait beaucoup.

- Mais, pourquoi il y a eu le feu au centre équestre ? Et dis-moi qu'on va la retrouver, il faut la retrouver...

Je savais déjà qu'Aurore m'aimait, mais pas autant !
Je croyais que son plus grand désir était de retourner dans la nature.
Je resta sans voix en face de sa déclaration.
Doucement, je passa ma tête sous la sienne et frottait mon front contre sa gorge.
-Aurore...
Elle essayait de ne pas s'appuyer sur moi pour ne pas me faire mal.
Celà se voyait néanmoins: elle boitait.
-Tu es sûre que tout va bien ??? Tu boîtes.
Je plia les jambes et je récupéra son poids.
J'aurai pu le porter durant des kilomètres pour qu'Aurore ne souffre pas.
La rivière se rapprochait au rythme de nos pas.
-Nous sommes bientôt arrivés.

J'avançais toujours, mais je trébucha sur un pierre.
Je tomba, me réégratinant l'encolure.
Je me releva et regarda mon encolure en sang.
Je chuchota à Aurore:
-Ne t'inquiète pas, ce n'est rien.
Et je me remis à avancer lentement.

Ma jambe me faisait toujours souffrir, masi je devais rester avec le troupeau. S'isoler pouvait être fatal. Je m'efforcais de garder le rytme. Je n'avais pas très soif, et je préfèrais laisser boire en priorité ce qui en avait vraiment besoin, mais je sentais qu'il fallait que je m'hydrate un peu. J'essayais de poser ma jambe correctement, mais le chemin rocailleux m'en empèchait. Je ne faisait que trébucher, et je manquais de tomber à chaques fois. Je faisais mon porssible pour ne géner personne, et ne pas ralentir, mais la douleur devenait difficilement supportable.

Des tas de pierres roulaient sur notre chemin. Cela devenait difficile d'avancer mais, avec Sheïtan à mes cotés, je pouvais aller au bout du monde. Je boitais quoi que je fasse. Cela rendait l'ascension du lieu plus difficile que je ne l'imaginais. Malgré ma patte douloureuse, je ne pus m'empêcher de remarquer que Blackjack semblait avoir également du mal à avancer. Je tourna un peu ma tête vers Sheïtan:

-Tu devrais aller aidé Blackjack, je me sens mieux et je peux marché seule, il a plus besoin de ton aide pour marcher que moi, alors file lui donner un peu d'aide, d'accord ?

Je le poussait un peu pour qu'il aille l'aidé. Même si j'avais mal, je pouvais marcher mais Blackjack semblait avoir plus de mal à marcher que moi. Mais j'étais tellement partis à parler que ma patte dérapa sur une pierre. Je me retrouva coucher sur le flanc, non sans douleur. Je me releva et je continua à marcher. Je faisais en sorte de marcher le plus vite possible. Mais si je faisait ça, c'étais pour éviter que Sheïtan voit que du sang coulait de mon encolure.

Je partis aider BlackJack.
Soudain, je la vis tomber.
-Aurore !
Je resta avec BlackJack.
Elle se releva et se mit à marcher vite.
Je pensais que c'était parce qu'elle allait mieux.
Je me trompais.

Je faisais tous mon possible pour marcher vite, bien que le sang coule et que la douleur de ma jambe devenait insoutenable vu ma vitesse de marche. Je m'efforçais de suivre le troupeau. Je retourna ma tête un instant pour voir si Sheïtan arrivais à aider BlackJack. Je me glissais dans la foule de chevaux pour éviter que Sheïtan me voit dans cet état et qu'il s'inquiète.De plus, la nuit qui tombait n'annonçait rien de bon, car la nuit, les prédateur sortent. Un cheval blessé à sang devenait une menace pour le troupeau. L'idée que j'attire des ennuis aux autres chevaux, à BlackJack et surtout à Sheïtan ne me plaisait pas du tout. Que faire ?

Aurore se glissa dans la foule.
Je Me mis à marcher plus vite, essayantde la retrouver à travers la foule.
Du sang e coulé sur les yeux, je fus aveuglé.
Je m'arretai net.Je secouai ma tete faisant gicler du sang partout.
Je ne la voyai toujours pas.
-Aurore !!!

Sheïtan était venu m'aider à marcher, mais nous nous inquiétions tout les deux pour Aurore. Elle semblait bien plus mal en point que moi, et du sang maculait sa belle robe blanche. Le troupeau progressait vite, mais j'arrivais à suivre le rythme.
_Sheïtan, tu devrais aller aider Aurore. Il faudrais de l'eau pour désinfecter ses blessures, aide la à atteindre le fleuve au plus vite !
Je m'efforcais d'aller le plus vite possible pour pouvoir moi aussi aider mes amis. Sheïtan ne paraissait pas non plus au mieux de sa forme.

Un grand bruit me fit brusquement lever la tête. Je regardais de tout les côtés avant d'appercevoir un cheval en danger : il était tombé dans le fleuve et ne semblait plus avoir la force de s'en sortir ! Il fallait l'aider ! Je n'arrivais pas à identifier le cheval en détresse, il me semblait l'avoir vaguement appercu au centre equestre quelques jours avant l'incendie. Je me précipitais vers la rive pour essayer de lui venir en aide, mais ma jambe blessé m'empèchait d'agir ! J'hennis pour attirer l'attention des autres chevaux sur le nouvel arrivant.

Malgré mon jeune âge, je n'hésita pas à aider BlackJack qui affaiblis pas ses blessures aidait un équidé qui m'était totalement inconnu.
Je me plaça à l'autre extrémité du cheval essayant je le remettre sur ses membres, je me pencha au niveau de sa tête et lui chuchota :

- Prends appuie sur moi, ne t'en fais pas pour moi, tu peux même t'accrocher à mes crins.

Cette expérience depuis le début de l'incendie m'avais transformer, du jeune poulain innocent, je devenait jeune cheval, le feu, la détresse, la mort, les blessures et j'en passait. Je faisait surement partit des rares équidés non blessés de l'incendie, mais cette absence de blessures n'était que physique...

Mes sabots glissaient sur le sol meuble de la rive, malgré tout, je ne voulais pas montrer de signe de faiblesse, je serra les dents, pris une forte respiration et m'exclama :

- Tiens bon, accroche toi, je ne te laisserais pas ici dans cette état !

Je jeta un coup d'oeil autour de moi, puis continua a aider le cheval alezan.

J'avais perdus de vue Tonnerre au milieu du troupeau rassembler, je m'approcha du fleuve et bu enfin à ma soif, je profita de cette eau pour retirer un maximum de suie et autres saletés de ma robe et de mes crins. J'en profita pour examiner mes plaies, je n'en remarqua aucune importante. Lorsque je sortis de l'eau plus ou moins débarrasser de mes saletés, je me mis en quête de retrouver Tonnerre au milieu de la foule.
En marchant j'aperçus Echec, inconsciemment je montra mes dents et plaqua mes oreilles en arrière, je me tourna furtivement espérant qu'il ne met pas aperçus et retourna vers le fleuve.
Soudain, j'aperçus Forever aidait un cheval alezan en compagnie de BlackJack, je regarda le petit groupe et demanda :

- Vous avez besoin d'aide ?

Je marchais, marchait, marchait dans le désert. Je commençait à avoir soif. Les vautour tournoyer autour de troupeaux car ils pensait qu'il y avait des morts mais qu'il aille ailleurs. Je voyais des chevaux qui commençait à fatiguer et tous ce sang par terre. Ceci me rappelait quand un de mes amie c'est fait tirer dessus. Je secoua ma tête et reprit le pas. Mais au bord du fleuve, il y avait un mini-troupeaux qui semblait aider un cheval. Je me dirigea vers le fleuve et les regardait.
« Besoin d'aide ou pas ? »

J'étais soulagé de voir que quelques chevaux venaient nous aider. Malgrès toute la détermination du jeune Forever, nous avions beaucoup de mal à sortir le nouvel équidé de l'eau. Avec l'aide d'Odyssée et de Navi, les choses seraient plus simple ! Ensemble, nous pourrions facilement l'aider. Il fallait pourtant se dépecher, il paraissait montrer des signes de faatigues évident ...

Je secouai la tête.
Je ne suivais plus ce qui s'était passé.
Et j'avais chaud...
Pris d'un malaise, j'avais trébuché mais avait continué à marcher.
Je n'avais rien suivi à ce qui s'était passé.
Je secoue la tête.
-Aurore !
Je viens de m'en souvenir !
Où peut-elle bien être ?
Et Blackjack ?
Très vite, je vis Blackjack en train d'aider un cheval qui m'était inconnu.
Je reconnu autour Odyssée et même Navi.
Soudain, j'apperçu une robe blanche.
Aurore !
Soutenu par une force nouvelle, je galope^pour la rejoindre.
Mes menbres me font mal.
Je ne m'arrête pas.
-Aurore !!!
Elle n'a pas l'air d'aller bien.
Du sang coule de partout.
Elle avance d'un pas chancelant.
Je m'arrête à coté d'elle et je l'aide à marcher.
-Aurore ! Tout va bien ? Pourquoi es-tu partie si vite ? Tu aurais du me pré...
Me voilà en train de lui crier dessus !
Je me radoucis.
-Bon. Tout va bien maintenant mais, s'il te plait, ne t'en vas plus comme ça, d'accord ?
J'ai eu la peur de ma vie quand je me suis rendu compte que je ne te voyais plus.
Je ne fis pas allusion à mes membres qui me faisaient de plus en plus mal.
Pas temps qu'elle avait l'air d'avoir plus mal que moi.

Toujours en aidant le nouvel équidé à sortir de l'eau, je tournais la tête sur le côté pour appercevoir mes amis, aurore et Sheïtan. Ils étaient tout les deux gravement blessé et la fatigue les terrassait. J'avais très peur de les perdres, il leurs fallait de l'aide. Malheureusement, je ne pouvais pas abandonner ce nouvel équidé en danger ! Je me promis d'amener Aurore et Sheïtan s'abreuver dés que nous aurions sorti le nouvel arrivant de l'eau. Il faudrait pourtant être prudent, nous n'avions pas besoin d'une deuxième catastrophe !

Je me sentait mal mais je continuais de marcher tout de même. Je voyais flou déjà mes blessures ne me laissait pas indifférentes et en plus, la chaleur du soleil sur ma tête commençait à pesé fort sur ma conscience. Une voix plus que familière arriva à mon oreille. Sheïtan ! Je me retourna et le vit arriver au galop. Une joie, dont je ne connaissais pas la provenance, me fit avoir u large sourire et me fit partir au triple galop vers lui. Dès que l'on fut proche, il me cria dessus sur le fait que j'étais partit vite mais je n'y fis même pas attention et je me colla à lui. J'avais aussi peur que lui quand je m'éloignait mais je ne voulais pas qu'il s'inquiète pour quelque chose de bien plus grave, en particulier une qui s'appelle le sang. Je baissa ma tête en emmenant la sienne et je resta là. Curieusement, il apportait en moi un bonheur et une force si puissante. Je vit Blackjack en train d'aider un autre cheval qui semblait fortement en difficulté. Je leva ma tête jusqu'à l'oreille de Sheïtan et je lui chuchota:

- Aucune force n'est assez puissante pour m'éloigner de toi, il y a une raison à cela,... Je-je t'aime

Elle recula de deux sabots, baissa la tête un peu embarrasser et passa à coté de Sheïtan. Elle descendit la petite pente et se dirigea vers Blackjack.

- Blackjack, tu veux de l'aide !

Elle se baissa et fit en sorte d'aider Black et l'autre cheval qui l'aidait. Elle descendit sur le coté de la rivière où le courant n'était pas fort et poussa le cheval dans l'eau pour lui permettre de sortir de là. A son tour, elle en ressortit.