Petite opération (suite à la balade sur la plage)

Couchée dans un camion,la patte tordue,je n'étais plus que l'ombre de moi-même.Ma tête tournait,et j'avais froid et chaud à la fois.Sûrement de la fièvre,suite à cette eau encore froide malgré les températures estivales...
Tout à coup,le camion s'arrêta.Frissonnante,j'écoutais des bribes de conversation:
-mal en point...opération obligée...500 euros...réduction...une journée en observation...punir cet élève...aurait pu avoir une infection...dangereux...de la chance...
Le camion s'ouvrit et les deux hommes de tout à l'heure m'aidèrent à me lever pendant que le vétérinaire discutait avec le directeur.Celui-ci fit mine de me caresser,mais connaissant mon caractère,il se ravisa et m'adressa juste un petit "ça va aller".

À l'intérieur,il faisait plus chaud et je me détendit un peu.Le vétérinaire me fit allonger sur la table d'opération,puis prépara une grosse seringue.Voyant cela,je commençais à renâcler doucement.Il me caressa un peu,puis me lâcha comme le directeur un "ça va aller".Je vis alors l'énorme aiguille s'approcher de moi,puis après avoir ressenti une douleur fulgurante,je sombrais dans les ténèbres...

(...)

Quand je me réveillai,je vis le vétérinaire et le directeur penchés sur moi,comme si j'étais mourrante.J'essayais de lever ma tête,mais j'étais trop faible.Je fis un effort,puis vis ma patte.Elle était très légèrement enflée,et entourée d'un énorme bandage.Je ne la sentait même plus.Je sentait juste un poids à la place de ma jambe.Au bout de quelques heures,je fut assez en forme pour me lever.Le vétérinaire me faisait souvent manger du foin et de l'avoine,mais par petites quantités.Il me donnait aussi de l'eau vitaminée.Le soir même,il annonça au directeur que j'étais prête à rentrer.Il me donna une carotte,avant de me faire rentrer dans le van.Je l'entendis annoncer au directeur qu'il ne fallait surtout pas que j'appuie ma jambe par terre,sinon,les os qu'il avait ressoudés pouvaient se casser à nouveau.Le camion démarra,puis au bout d'un moment,il s'arrêta et le directeur me fit descendre.Je reconnu le centre équestre des saisons.J'étais enfin de retour à la maison!!

(suite aux boxes)

Au moment ou j'arrivais j'aperçu Firefly partir dans le van avec le directeur. Le directeur semblait affolé de me voir arriver dans un brancard car personne ne l'avait prévenu. Je ne savais pas si Firefly m'avait vu mais je ne préférais pas vu mon état. Le palefrenier expliqua la situation au direteur tendis que l'on m'emmena au bloc. Encore cette chambre froide aux lumières aveuglantes, un infirmière mit quelque chose dans le poche d'eau appelée perfusion et je sombrais dans les abysses.

[...]

Plus tard, Je me réveilla dans le box, je secoua ma crinière pleine de paille et sentis l'odeur de Firefly, elle n'était pourtant pas près de moi mais elle avait dût passer par ce box avant que le directeur vienne la chercher. Je me leva difficilement et garda une jambe en suspension au dessus du sol. Je n'avais pas mal mais je préférais ne pas la poser pour plus précaution. Je n'avais qu'une envie, revoir Hapiness pour qu'elle ne s'inquiète plus à mon sujet. Je regarda ma patte endolorie. Cela allait me coûter encore 1 bon mois sans activité. Je repensa à l’affichette. Cette fois c'était sure, le directeur allait me vendre.

J'entendis une paire de sabots dans l'allée de carreau, je cherchais au alentour mais rien, j'entendis un chuchotement à ma droite. C'était...

Bha alors personne vient me voir ! Snif !

[ Nawak, reviens vite me voir ! Je suis seule sans toi ]

[Bah échappe toi et viens me voir au véto !]

[ Hum, je crois que je vais plutôt attendre, hein ! PS : je n'floode plus ! ]

non viens stp :'(