Suite de l'incendi

Joker

Les chevaux arrivaient tous au petit galop dans cette vallée aride. J'étais fatigué et ma jambe me faisais souffrir. Je baisse l'allure et repasse au pas. Hors de danger, je regarde le groupe, nous pourrions peut-être faire une petite pause ?
Je baisse l'encolure pour attraoer quelques touffes d'herbes qui passent paci par là. Le soleil était haut dans le ciel malgré le froid hivernale. Je me rapproche un peu plus de Idylle, mon amour de toujours. Je lui demande à voix basse :
- Mais..Ou étais-tu pendant tout ce temps ?

Je suivais les autres chevaux le regard dans le vague. Je boitillais affreusement trébuchant presque à chaque obstacles se trouvant sur mon chemin. L'encolure basse, je m'efforçais a suivre le groupe, où je m'était placer sur un côté extérieure afin de le pas gêner l'avancer des autres chevaux et poneys en meilleur forme.

Dans la cohue du groupe d'équidé, je ne réussissais a reconnaître personne.

Pendant que tous les chevaux essayait de retrouver leur famille, moi, je faisais de même.
Je galopais à travers toute la troupe de chevaux, cherchant Zénit et Précieuse en espérant qu'elles étaient arrivées, à sortir des écuries, toute les deux.

J'avançais à travers les chevaux.
Où était Aurore ?
Je l'avais perdue de vue.
-Aurore ?

Echec

Plusieurs mètres derrière le groupe, je continuais à trotter avec des allures cadencées. Je n'avais aucune envie de rester auprès de tout ces équidés, ils m'énervaient. Avoir peur de quelques petites flammèches. C'était pitoyable. Je vis que le petit groupe ralenti, je repassa au pas et m'approche d'une petite rivière, je laissa tremper mes naseaux dedans pour me rafraîchir.

Joker

Appuyer contre Idylle, une jambe en suspension. Lorsque le groupe s'arrête pour se reposer, je me couche.


Nawak (j'avais créer tout un beau sujet pour son arrivé et merci Tonnerre de l'avoir supprimé )

Je suivais le petit groupe de chevaux, des foulées agiles et longues. A la ferme, j'avais repris beaucoup de poids, de la musculature et mon genou ne me faisait plus souffrir. Je me balade d'entre les chevaux dans l'espoir de retrouver la belle jument à la robe blanche comme la neige qui est si magnifique.

Barbie

Discrète, je m'étais échapper des écuries en feu sans trop de mal grâce à ma petite taille.
J'étais tellement triste, tant de péripéties en si peu de jours j'avais épuisée. J'avais mes petites jambes je faisais de toutes petites foulées et suivait avec difficulté le groupe de chevaux. Mon instinct me disais de les suivre même si je n'en connaissais aucun. Je baisse la tête pour détendre un peu mon encolure mais je marche sur ma crinière et trébuche. Je relève la tête bien vite et repart au petit galop, j'avais pris beaucoup de retard. Quand je groupe s'arrête enfin, je soupire, essoufflée. Les chevaux sont si grand, ou plutôt c'est moi qui suis si petite. Je m'éloigne pour ne pas que l'on m'écrase. Je regarde le précipice et penche ma tête. Dis donc c'est haut ! J'observe le vide avec attraction sans me rendre compte, je commence à pencher.

Je sentais la nervosité me gagner, et je m´efforcais de suivre la masse de chevaux en restant calme. Pourtant, un mauvais préssentiment me faisais frissonner. Je cherchais des yeux un ami, mais dans la foule de chevaux apeurés qui passait devant moi, je ne reconnus personne. La panique m´envahissait doucement, par vague. Je la sentais tapi au fond de moi, prète. À exploser. Mais je m´exortais au calme, je ne devais pas inquiieter les autres. La panique est contagieuse. Je n´étais pourtant pas du genre à m´affoler pour un rien ! En tournant la tète, j´appercus soudain une petite ponete que je ne connaissais pas se pencher vers le vide. Elle se penchait mème beaucoup trop !
_Fais attention! Tu risques de tomber!
Je m´approchais d´elle en m´assurant qu´elle reculait bien.
_Je ne me souviens pas de t´avoir déja vu, comment t´appelles tu ?

Tandis que je marchait avec tous les autres chevaux, la tête basse, j'aperçus au loin.. NAWAK !
Je galopa vers lui à toute vitesse et lui dit:

- Nawak ! Ça va ?!

Barbie

J'observais le vide, quand une voix grave derrière moi me fît sursauter. Je recula précipitament, entrainant quelques petites pierres dans le précipice. Je tombe un instant sur les fesses puis me relève vite, et regarde un immense cheval noir. Je baisse, la tête, soumise, je ne voulais pas me prendre un coup de dents. Je murmure doucement :
- Barbie..Mon nom est Barbie.
Je n'osais pas lui retourner la question.

Nawak

Je cherchais une silhouette blanche dans la foule quand soudain, j'entendis un hennissement derrière moi, je pivote les oreilles vers l'arrière puis me stoppe instantanément. D'autres chevaux me bouscule et me rentre dedans en vociférant quelques injures, l'un d'entre eux me chique la croupe au passage. Je fait une petite ruade puis aperçoit Hapiness. Je galope vers elle, les yeux mouillés d'émotion, pourtant je m'efforçais de rester humble.
- Hap..Hapiness..
Je galope jusqu'à elle et fourre la tête dans son encolure, mes crins alezan se mêlent à ses crins blancs.

La pauvre ponette avait l'air très intimidé. Je m'efforcais de paraitre à l'aise, sans montrer mon inquiétude.
_Bonjour Barbie. Je m'appelle BlackJack. Nous ferions mieux de suibvre les autres maintenant, lui dis-je avec un ton que j'éspèrais amical.

Barbie

- Euuh Oui.
Répondis-je anxieuse. Je met mes oreilles en arrière part soumission. Je me fais le plus petit possible, encore plus que ce que je le suit déjà. Je part au grand trot en gardant une certaine distance à l'égard de l'étalon. Il m'intimide, ils sont tous tellement grands.

A travers la foule de chevaux j'apperçus BlackJack qui parlait avec une petite ponette.
-BlackJack !
Je m'approcha de lui au galop.
-Tu n'as pas vu Aurore ? Je l'ai perdue de vue.
Je regarda la petite pouliche qui tremblait.
Puis je tourna mon regard vers BlackJack attendant une réponse.

Je galopais a l'arrière du groupe, les poulains qui avaient fuis avec moi, ils me suivaient toujours, Forever se tenait a mon niveau et je voyais des larmes se former aux coins de ses yeux, il devait encore avoir l'image du corps inanimer de la petite pouliche dans sa tête, j'étais impuissante fasse à son chagrin.

Je ferma les yeux aux côtés de Nawak et me sentit légère comme une plume. Je les réeouvrit et lui dit:

- Tu n'es pas blessé ?

J'étais tellement heureuse de l'avoir retrouvé et qu'il soit sain et sauf.

Nawak

- Non ça va...
J'étais tellement rassuré de l'avoir retrouver. J'avais envie de sauter partout pour exprimer ma joie mais nous étions près des falaises et je risquais d'affoler tout le monde.

Barbie

Je savais que l'anxiété grandissaient dans le troupeau, tout le monde essayait de garder sa panique pour soit, mais nous étions tous concernés par ce même évènement qui nous avaient troublés. Il ne suffisait que d'un détail banal pour que tout le troupeau parte en panique. Mon petit coeur battait fort, j'étais nerveuse et je ne cessais de pivoter mes oreilles dans tout les sens, à l'aguet du moindre bruit.

J'étais soulagé d'avoir retrouvés Sheitan. Le temps que je tourne la tête, la petite Barbie avait disparu. Je l'avais sans doute un peu effrayés. Sheitan avait l'air chamboulés, mais je ne savais pas où était Aurore. Je tournais la tête de tout les côtés pour essayer d'appercevoir sa robe blanche facilement reconnaissable, mais je ne distinguais rien.
_Désolé Sheitan, je ne l'ai pas vu ! Elle n'étais pas avec toi ?Je voyais passer des poulains avec leurs mère, des poneys égarés, mais je n'appercevais pas mon amie Aurore. Son abscence commencait à m'inquiéter...

Je me mis à marcher aux côtés de Nawak sans savoir quoi lui dire.
Je me demandais plutôt où on allait, ce qu'on allait faire, ce qu'on allait devenir.. Et aussi, ce qu'allait devenir le centre équestre..
Je regarda Nawak et fit un sourire.

Pendant la fuite , je m'étais pris le boulet dans une racine et cela m'avait retardé. Pour rattraper le troupeau j'avais dût galoper vite et longtemps . Mon poil beige était trempé de sueur quand j'aperçus le troupeau de chevaux que je cherchais depuis quelques heures. Je les rattrapais au petit galop pour économiser mes dernières forces . J'atteignis enfin le groupe d'équidé et cherchai du regard ma belle palomino .
En la cherchant , je vis que le paysage avait changé : plus d'herbes mais des cailloux brûlés pas le soleil , au loin on pouvait voir l'horizon : des énormes rochers rouges imposant se dressaient devant nous .
Enfin , j'aperçus ma bien aimé . Elle ne m'avait pas vu et me tournait le dos . Je la rejoignis au petit trot et lui lançai :
- Odyssée ! [ je savais pas quoi mettre ^^ ]

- To... Tonnerre !

Je laissa Forever continuer d'avancer seul devant pendant que je me plaçais au niveau du poney Fjord.

- J'étais inquiète, j'ai perdue ta trace dès le début de cette atroce incendie, je suis aller chercher notre fils, il n'a rien. Je repris mon souffle et continua. Je ... Je fixa ses membres. Mais tu es blessé Tonnerre, tu ... tu vas bien ?

Alors que j'étais dans le troupeau, avec les autres chevaux et poneys, je cherchais quelqu'un avec qui parler mais puisque je ne vis personne, je m'adressa à un poney que je connaissais pas encore (c'est toi, Joker ^^). Je lui dis:

- Bon,bonjour.. Je m'appelle Flocon, et toi ?

Je regardais toute les familles se retrouvées tandis que moi, j'étais tout seul.
Je me sentais un peu comme un intrus..
Je n'osais pas m'adresser à un poney et encore moins à un cheval car j'étais très timide.
Donc je continua à marcher, la tête basse.

Joker

Je vois un petit poney blanc qui s'adresse à moi. Poliment je lui réponds :
- Joker, Enchanté de te recontrer, même j'aurais préféré le faire dans d'autres circonstances.
J'adresse un regard joueur et mordille amicalement l'oreille d'Idylle.
Je ralenti mon trot pour m'accorder a celui du petit poney.

Barbie

Je vois un poulain tout seul, il avait l'air perdu et aussi misérable que moi. Timide, je n'osais pas lui parler, mais je me rapprochais de lui tout doucement, la présence d'un équidé de même taille le mettrais peut-être en confiance.

- Ce n'est rien. dis-je en regardant mon postérieur gauche couvert de sang. Puis je repris : -Je suis tellement heureux de te revoir ! Et Forever aussi ... Je me suis tellement inquiété !
Puis je fourra ma tête dans sa crinière blonde et tachée de suie en respirant sa douce odeur.

Le troupeau s'arrêta devant une montagne de rocher où un petit sentier serpentait pour monter au somment où on pouvait apercevoir une petite grotte. Voyant que le troupeau hésitait à s'engager dans ce chemin inconnu et étroit , je passai devant et commençai à grimper avant de hennir aux autres équidés :
- Venez , nous pourrons nous abriter dans cette grotte !

Je cherchais Peluche du regard quand la voix du fjord ce fit entendre:
-- Venez , nous pourrons nous abriter dans cette grotte !
Je le suivis avec hésitation sur le sentier rocailleux en encourageant les autres équidés à me suivre.
Quel chaleur ! J'avais une soif terrible , j'allais me résigner à ne jamais boire de ma vie quand j'entendis le bruit de l'eau cristalline mais violent.
Je vis bientôt , du haut du rocher un fleuve tellement violent qu'il pourrait emporter tout sur son passage !
- Attention aux poulains ! Si ils glissent ils tomberont dans l'eau ! criais-je aux juments pour les prévenir.

J'avais suivis le troupeau à contre cœur et me tenait à l'écart , la queue fouettant l'air et les dents menaçantes dirigées vers un poulain isabelle qui s'était trop approché à mon goût. Il me regarda avec étonnement puis rejoignit sa mère , une grande palomino au regard hypocrite.
Je regardai avec dégoût le paysage et les rochers qui se dressaient devant nous.
Tout à coup , un poney isabelle prit la parole et dit :
- Venez , nous pourrons nous abriter dans cette grotte !
Nan mais ! Il se prenait pour qui celui-là ! J'avais bien envie de lui envoyer un coup de cul à cet idiot !
Je réprimai mon envie de torture en arrachant sauvagement quelques brins d'herbes innocents .
- Comment sais-tu qu'il n'y a pas des bêtes féroces qui se nourrissent de poulains et d'autres qui leurs arracheraient les entrailles ? dis-je de mon temps le plus effrayant.
Je vis ces poulains débiles trembler et se cacher dans les jambes de leur mère. Ah ... J'avais envie de les étriper !