Au Feu ! [ Etape 1 GP-RPG ]

Au Feu !

Il faisait nuit et la pleine lune éclairait ma stalle . Je mâchonnais ma paille en somnolant quand un bruit de course me fit lever la tête. Quelques enfants arrivaient en courant dans notre écurie , ils tenaient un lampion et riaient dés qu'ils éclairaient un poney qui dormait . Le faisceau passa dans ma stalle et je couchai les oreilles en arrière pour faire fuir cette lumière orange qui m'aveuglait . Les gamins allèrent se poser contre la réserve de paille au fond de l'écurie et s'amusèrent à faire des ombres chinoises avec leur main .
Je secouai l'encolure et mon toupet quand je sentis une petite odeur de feu qui se dégageait du fond du bâtiment m'alertait .
Je dressai la tête et cette fois tous mes sens étaient en éveil . Je dilatai mes naseaux et plissai les yeux pour apercevoir une quelconque anomalie et je vis une flamme orange montée des bottes de pailles puis une odeur étouffante rempli mes poumons : Celle du Feu !

L'odeur infecte de monoxyde de carbone envahissait mes naseaux. Je ne pris pas panique, fit la technique pour me sauver de Mingo et j'étais libre. Je regardais les autres, ils étaient tous paniqués. Je m’exclamais: Gardez votre calme et je viendrai vous aider avec Mingo à enlever votre licol.
A la fin de mon expression personne ne me croyaient et même un équidé s'exclama Mais ouais c'est ça et moi je suis le pape ! Tu es toujours attaché .... Ah non ... Désolé ... Je regardais l'équidé d'un drôle d’œil avant de lui renchérir Merci !

[Le GP RPG ne commence pas le 1 ? Car nous sommes le 31!]

Gribouille s’ennuyait dans un box de poney, puis il décidait de faire une sieste pour passer le temps. Il se couchait, mettait sa tête sur le sol et fermait les yeux. Il entendit des hennissements des peurs. C’était le poney d’à coté qui criait. Il se levait, mettait sa tête dehors et sentait une odeur de brûlé. Un enfant inconnu cria : Vite met tous les poneys dehors ! Dépêche-toi !
Une petite fille ouvra mon box, me mit un licol et me tira vers la sortie en me disant : Aller viens, Gribouille ! Vite ! S’il te plait viens avec moi !Terrifié, je n’avance pas d’un pas.

Joker

Je dormais paisiblement dans ma stabulation avec Idylle et Flocon quand une odeur capta mon attention. Je redressa la tête, les oreilles en avant et les naseaux dilatés. Je connaissais cette odeur, c'était... LE FEU !
Je me relève en 1/4 de seconde sous le regard ahurie de mes compagnons de box et pousse un hennissement strident et affolé. Je faisais les cent pas dans mon box en regardant dehors et cherchant un moyen de s'échapper. Notre box était celui le plus au fond de l'écurie et les cavaliers commençaient déjà a sortir les premiers chevaux. Mais quand viendrait notre tour, il serais déjà trop tard. J'adresse un regard apeuré à mes compagnons de box et leur hennit :
- Il faut sortir d'ici !
J'essaye de sortir et actionnant le levier avec mes dents mais il y a un loquet de sécurité. Je commence à paniquer et continue mais efforts mais en vains. Le temps passait à une vitesse fulgurante, j'appelais désespérément du secours mais rien à faire, le bruit des flammes dans la charpente couvrait ma voix.
Soudain un souffle d'air chaud parcourra l'écurie et une flammèche se déposa dans la paille de notre box. La paille s’enflamma très vite, il fallait trouver une solution !
Pris par la panique, je me cabra avec force sur la porte de mon box et en plusieurs coups parvint à casser le loquet. Mais dans la précipitation, un bout de métal s'enfonça dans ma jambe. J'ouvre la porte et m'écria :
- Vite SORTEZ !!!!
J'attendais que Idylle soit sortie et la suivis au petit galop en boitant, la jambe me faisait mal, si mal... Je manquais de m’effondrer à chaque pas. Mes naseaux soufflaient de la fumée noire, je rejoint avec difficulté Pépite, Tonnerre et les autres.

[Des sortes de stabulations ]

Joker

Je tousse et crache beaucoup de fumée, la fumée brûle mes poumons de l'intérieur, je suffoque. J'essaye de répondre à Pépite mais aucun son ne sort de ma bouche. Je tousse une nouvelle fois pour cracher la fumée et tombe à genou. J'ai si mal à la jambe et je ne respire presque plus..

J'étais toujours attacher dans ma stalle et déjà ma paille prenait feu . Je hennissais de peur tout en tirant sur la longe pour le délivrer mais elle était solidement accroché . Les enfants ne le voyaient pas car ma robe isabelle se confondait dans les flammes et ils ne pouvaient entendre mes cris .
Le feu s'approchait de plus en plus de ma croupe , la chaleur des flammes commençait à me brûler les paturons et j'entendais déjà le feu attaquer ma queue. Je tournai la tête et m'aperçut belle et bien que ma queue prenait feu. Je me cabrai et ruai quand j'entendis un " Splash " et je fus trempé . Je vis un cavalier entrer précipitamment dans mon box et me bander les yeux avec un foulard. J'entendais qu'il me disait :
- Allez Tonnerre ! Allez mon grand ! Je le suivis rassurez et bientôt j'étais hors de danger des flammes de mon box mais pas de celle de l'écurie . Il m'enleva le bandeau et se précipita dans la stalle d'un poney .
Une jeune fille essayait d'ouvrir la porte de l'écurie qui nous libérerait mais elle revînt vers ses amis qui avec l'eau de nos abreuvoirs essayaient vainement d’éteindre l'incendie dit :
- C'est fermé ! Le vent à claquer la porte ! Nous sommes enfermés !

[ Je rappelle à TOUS les membres qu'il faut faire jouer tous ses comptes poneys . Si un à été oublier , il sera considéré comme Mort ]

J'étais toujours prisonniers de ma stalle quand le feu commençait à se rependre dans toutes les écuries . Comme j'étais un poney assez nerveux , je me cabrai et renaclai sans cesse. J'avais tellement peur ! Mon voisin ,Tonnerre , se cabrai lui aussi mais je voyais bien qu'il était moins apeuré que moi par les flammes .
Et si Peluche n'avait pas survécut ? me demandai-je .
Je continuai mes efforts quand je m'aperçus que Tonnerre s'était échappé . Le feu commençait à me brûler les paturons , les flammes atteignaient ma queue et l'incendie se propageait maintenant sur les poutres qui tenaient le toit : il allait bientôt s'effondrer et j'étais toujours prisonnier de ma stalle . A bout de force , je m'effondrai sur la paille : Erreur ! Le feu se répondait sur ma queue noire et blanche et attaquai mon toupet .

[ quelqu'un peut venir sauver mon Mingo ?]

La charpente du tois commence à se détacher et les flammes tombent à droite et a gauche de nous. Je tousse très très fort, la fumée me brule les poumons, je suffoque et me couche. Mes genou me font mal, je ne sais pas si j'arriverais à me relever. Mon museau effleurant le sol, je sent un peu d'air frais. Je me sent si faible, les yeux mi-clos.

Je toussais, prisonnière de ma stalle. De nombreuses pensées sombres venaient m'encombrer l'esprit. Et Joker ?? J'entendais des hennissements aigus provenant de tous les côtés, quand je passe la tête du côté de Joker: disparu ! Avait-il réussi à s'en échapper. Tirant de toutes mes forces sur mon licol, je parvins a le casser et et a sortir de ma stalle. Je retrouvais Flocon et Mingo, sains et saufs. Mais où était Joker ?? L'air était presque irrespirable, mais je parvins à m'approcher de sa stalle et le vis, allongé, à moitié inconscient.
Terrifiée, j'appelai :
'"Venez m'aidez, venez aidez Joker, vite !"
Paniquée, je cherchais dans toute l'écurie un moyen de sauver mon Joker.

Le craquement des flammes contre la paille de l'écurie me faisait paniquer. Je me cabrais, essayant de me libérer. Soudain, le boxe voisin du mien, heureusement vide, s'enflamma brutalement. Toujours prisonnier des flammes, je parvins a quitter mon licol, mais j'étais bloqué et ne pouvais pas sortir !! Les flammes s'approchaient dangereusement, ravageant tout sur leur passage.
Comment m'en sortir ? J'appelai à l'aide et essayais de sortir.

Tandis que je rassurais Joker pour ne pas qu'il s'éteigne, je trouva une idée. Je passa à toute allure entre les stalles à poneys et aperçu un poney blanc, comme moi, qui avait réussi à se détacher son licol mais pas de sortir de sa stalle. J'alla donc l'aider. Je mit de gros coups dans sa stalle qui s'ouvrit. Il put alors s'enfuir. Je me souvint de Joker qui souffrait. Je continua mon chemin au triple galop et alla vers la sellerie. Tout affolé, je regarda de tout les côtés et trouva ce que je cherchais: des couvertures. Je les pris et sortit de la sellerie, en direction de Joker. Au passage, je pris un seau à moitié remplit d'eau et m'arrêta devant Joker. Je posa le seau par terre et couvrit Joker des couvertures. Je pris l'éponge qui était rester dans le seau, trempé, et la mis sur les flancs de Joker et sur son chanfrein. Je tamponna sur tout ses membres l'éponge trempé pour qu'il se calme.

Le feu me sortit brutalement de mon sommeil qui était si profond. Des crépitements se faisaient entendre. J'entendais quelques enfants crier: De l'eau de l'eau viteeeuh ! Tous le monde essayait de sortir mais moi, personne ne se préoccupait de moi, j'ai de l'âge et c'est les jeunes qui sont sauvés en premier. Je m'allongea dans ma paille et dis quelques dernier mots Pépite sache que si meurt c'est que personne n'a pensé à moi et a mon âge, t'occupe bien de Précieuse si je pars. Des gouttes tombaient de mes yeux. Je savais très bien que quelqu'un allait m'aider mais pour le moment ce n'était pas le cas. Et de toute façon je ne suis qu'une vieille ponette qui ne sert à rien !me chuchotais-je désespéré ... Puis un équidé s'exclama Eeh la vieille Zénit, elle est où ? et la je pris un petit soulagement, quelqu'un pensait enfin à moi. Les stalles à coté de moi s'embrasaient. Après c'est mon tour ... Je vais quitter ce merveilleux monde ...

Vous allez me laisser mourir ... ? J'espère pas

Joker


Je vois Flocon me couvrir de couvertures. Malgré ma douleur intense je ne peux m'empêcher de plaisanter.
- Tu trouves pas qu'il fait assez chaud ici, j'ai pas besoin en plus de couvertures !
Je reste au sol, les éponges humides me font du bien. Soudain une brindille de foin enflammée se pose sur la couverture. Le feu prend doucement. Je pousse un hennissement strident affolé à glacer le sang et me lève en 4eme vitesse. Je bondis comme un cabri pour éjecter la couverture enflammée. J’enchaîne les ruades et écarts et la couverture se décroche. Je transpire de peur et de fatigue. Essoufflé, j'aspire encore plus de vapeur et fumées. Je tousse fort pour la recracher et manque de m'étouffer. Quelques minutes plus tard mon coeur se stabilise et j'arrive à respirer normalement. Je regarde les autres.

- Excuse moi, je croyais que sa te calmerais.

Quand je vis la couverture s'enflammer et Joker sauter comme un cabri, je paniqua mais le laissa faire. Quand je vis qu'il allait un peu mieux et qu'il arrivait à respirer, juste après, je fus rassurer. Peut-être que le feu sur la couverture a failli faire mourir Joker mais au moins, il va un peu mieux maintenant !. Je regarda les autres, prêt à secourir un poney en danger.

J'entends des hennissements stridents mais a peine perceptible a cause de tout ce vacarme.
Je pivote les oreilles vers un box situé au fond de l'écurie. Je trotte vers ce box en évitant le feu, le feu qui me fait si peur. Une poutre en feu de la charpente tombe juste devant mes sabots. Je sursaute apeuré. Prenant mon courage à deux sabot, je m'approche et tente de sauter, mais si je me rate, je suis brûler. Une fois au moment de sauter je pile net, j'ai peur. Les hennissements redoublent d'intensité. Le pauvre cheval coincé doit être secourut. Je recule de quelques pas et retente mon saut et le saute avec brio. Les flammes rasant mon ventre. J'arrive dans le box et l'ouvre d'un coup de postérieur. C'est zénit !
- Vient vite ! hurlais-je en toussant.
J'attends qu'elle sorte et refait le chemin inverse avec elle. Au fur et a mesure que les minutes passe, le terrain devient accidenté. Le toit s'embrase comme un paquet d'allumette il est a la limite de tomber sur nos têtes, il nous faut trouver une solution !

J'aperçus Joker au loin, qui ramenait une ponette. J'alla l'aider et jeta un coup d'œil à Joker. Le toit le préoccuper particulièrement. Je le regarda et vis qu'il avait aussi prit feu et que la chaleur l'avait fondu. J'essaya de trouver en vint, une idée mais rien ne me vint à l'esprit. Quand tout à coup, j'eus une idée. Je dit à Joker, à l'oreille:

- Tu sais, pour le moment on ne peut pas s'échapper car la porte des stalles à poneys est coincé mais pour le toit, j'ai peut-être une idée. Mais je voudrais savoir si tu penses que faire une rassemblement serait possible ?

Ma stalle était la plus proche de celle de la sortie mais en même temps celle du feu. Je fis comme le Shetland du nom de Joker et je sauta l'énorme brasier dressé devant ma stalle. Si Calipso mourait dans les flammes, je me jetterais dedans.

Désolé de la taille du RP mais c'est Koh Lanta

En voyant tout cette agitation et les flammes tout bruler sur leur passage, je décida d'appliquer mon idée, sans attendre la réponse du poney. Je pris ma respiration et cria pour que tous les poneys des stalles m'entendent:

- Votre intention s'il vous plaît ! J'ai peut-être une idée pour qu'il y est moins de flammes et pour que le toit ne risque moins de nous tomber dessus ! Si vous le voulez bien, nous pourrons tous prendre des seaux, les remplir et les jeter sur les flammes pour qu'il y est moins de chaleur et donc, moins de risque que le toit nous tombe dessus ! Vous acceptez ?

En attendant la réponse des poneys, j'aida la ponette à se rétablir. Je pris l'éponge que j'avais utilisé pour Joker, la remouilla et lui passa sur tout ses membres, tout en attendant la réponse des poneys.



[les chevaux ne sont pas des humains ! Réfléchis un peu ]

J'arriva juste devant les écuries poneys.
Le brasier d'évorait tout.
Les poneys étaient encore à l'intèrieur.
Je me tourna vers Aurore:
-Reste ici, je vais les aider.
Je sauta par dessus les flammes.
-Il faut que vous sortiez, maintenant !

Une grande ombre se faufila entre les flammes qui dévoraient toute l'écurie. Le toit menaçait de s'effondrer, et j'étais terrorisée. Je m'approchai de Joker quand le grand cheval sombre que j'avais aperçu à l'instant s'interposa en nous disant :
"-Il faut que vous sortiez, maintenant !"
Je commençait à avoir très chaud dans cette écurie en feu, et j'essayais donc de retrouver d'abord Joker avant tout. Je toussais, suffoquant, en hennissant :
"Joker, où est tu ??"

Soulagé quand je vis Sheïtan arriver dans les écuries, j'étais encore plus heureux quand j'aperçus une petite brèche dans le mur de l'écurie. C'était le feu, qui l'ayant ravagé, avait fait cedé la poutre et donc fait tomber le grand mur.
"Par là, vite !" M'écriais-je en désignant le trou assez grand pour y passer
Je vérifia rapidement que personne n'avait de problèmes et sortit en sautant une poutre en feu.
Libéré, je soupira :
"C'est tellement bon d'être dehors"
Mes yeux étaient maintenant rivés vers les stalles, inquiet.

Blue avait réussi à sortir en suivant la brèche qu'avait déjà emprunté Sheïtan pour venir nous sauver. J'étais tiraillée entre l'idée de sortir ou celle d'aller à la recherche de Joker dans l'écurie en flamme. L'air devenais presque irrespirable et mes yeux pleuraient à cause de la fumée. Je baissai la tête car l'air y était plus frais, et j'aperçus alors les fines jambes de Joker. Je me ruai vers lui et lui murmura en enfonçant mes naseaux dans sa longue crinière :
"Joker, tu vas bien ? Il faut sortir maintenant !"