Préparation au concours de Cross.

J'étais dans mon box, encore un peu endormi par la veille lors de la soirée de noël au souterrain. J'entendis le loquet de la porte de mon box s'ouvrir. Je tournis la tête et pivota les oreilles dans la direction du bruit et aperçu une cavalière.
Celle-ci me tendais un sucre, je reconnus Aona. Je m'approcha d'elle mâchouilla le sucre. La cavalière me tapota l'encolure et me dis doucement :

- Bon, on va s’entraîner un peu aujourd'hui avant le concours de cross de demain.

J'étais vraiment excité à l'idée de me dégourdir les jambes et j'hennissa dans les oreilles de Aona pour montrer mon enthousiasme.
Aona prit un licol marron rayé de vert et me passa la muserolle autour du nez. Elle me passa ensuite l'en-tête derrière les oreilles puis clipsa la longe verte. Aona se recula et dit :

- Ce licol est un peu grand mais il t'ira très bien.

A vrai dire, la muserolle tombait un peu sur mon nez mais ce n'étais pas très important. La cavalière me donna à nouveau une friandise puis exerça quelques petites pressions sur la longe pour me faire avancer. Je la suivit et elle m'accrocha devant la porte de mon box.
Aona partit ensuite chercher sa caisse qui était resté dans la sellerie. Ma cavalière revint avec la caisse sous le bras et aussi ma selle d'obstacle et mon filet.
Aona me passa un petit coup d'étrille, je frissonna quand celle-ci me la passa sous le ventre car j'étais très chatouilleux. Aona, passa un rapide coup de bouchon, de brosse douce et finis par le cure-pied. Tandis que celle-ci s'énervait à enlever les petits de pailles de ma crinière, je regardais autour de moi. Dehors le sol était gelée et la neige avait formée une petite paroi blanche sur le sol. La carrière devait donc être impraticable nous allions surement nous entraîner au manège.
Aona me fixa une couverture de travail pour que je ne prenne pas froid et posa délicatement la selle sur le dos. Elle me mit ensuite le filet, ceci de fut pas facile car je levais haut la tête, je détestais le contact du mord froid sur ma langue.
Aona me donna de nouveau une friandise que j'eut du mal à manger du fait que j'avais un mors dans la bouche. Aona recula de quelques pas pour me dévisager et en conclut que j'étais prêt.
Elle détacha le licol et me pris par les rênes. Nous devions passé par dehors pour atteindre le manège. La neige tombait doucement et Aona s'arrêta juste avant de sortir de l'écurie pour me chuchoter à l'oreille :

- Je ne sais pas comment il vont déneiger le terrain de cross pour demain. Il sera surement annulé si le temps est aussi mauvais.

Sur ce, elle repris fermement les rennes et m'amena dans le manège.