Reprise de Saut du 18 au 24

Moi et Léa arrivâmes dans le manège qui était désert . Elle m'emmena au centre du manège et me monta ... mais elle se retrouva à l'envers sur mon dos . Elle redescendis et me remonta à l'endroit . Elle me laissa les rênes longues et me dit :

Va s'y Pépite , profites s'en tant qu'il y'a personne !

J'hennis de bonheur et partis au galop sur la piste . Ma cavalière s'accrocha fort à ma crinière pour ne pas tomber . Cinq minutes plus tard , Léa saisit les rênes et tira dessus . Elle m'emmena dans un angle du manège et soupira . Je regarda les alentours et me dis " Deuxième reprise que je fais ici ! " .

Emilie entra dans le manège , je la suivais ( ou plutôt la devançait ) et elle m'arrêta au milieu pour me "grimper sur le dos " .
- Hu ! Sale Bourricot ! cria elle une fois en selle .

Elle me cravacha et je partis au grand galop . J'avais très peur de cette fille ! Mais plus j'accélérai , plus elle me tapait ! Enfin , une vois mit fin à ce carnage :
- Emilie arrête tout de suite ! Faites une détente calme au trot pendant que je mets les obstacles .

Tout à coup , un double-poney blanc tacheté entra dans le manège . J'alla au pas vers lui et lui demanda :

Salut toi , comment tu t'appelles ?

J'étais revenue de ma petite escapade à la mer. Juliette entra dans mon box, je plaqua les oreilles et essaya de la mordre. Elle essaya de me mettre un licol mais rien n'y fais. 15minutes passaient, Juliette était assis devant mon box d'un air vraiment déprimé. Leur était venue d'allez au manège. Juliette rassembla ses affaires sur le point de partir mais un moniteur arriva et s'approcha pour l'aider à m'arnacher. Je n'eût même pas le temps de répliquer que je me retrouvait déjà avec un mors froid dans ma bouche. Je poussa un long soupire et elle me mena au manège. Devant le manège je me stoppa et impossible de me faire avancer. Le palefrenier arriva pour l'aider et fît taper son râteau derrière moi. J'entra dans le manège. J'aperçu mon ennemi juré Pépite. Juliette essaya de se mettre en selle mais dès qu'elle mettait le pied à l'étrier, je me mettais à avancer. Peu à peu de me rapprochait de Pépite. Les oreilles plaquées comme à mon habitude. Juliette parvient enfin à monter, elle régla ses étrier longueur obstacle puis me demanda le pas. Je partis dans un pas lourd, ne perdant pas de vue le frison dont j'avais horreur. Juliette voulu me faire tourner à droite mais pépite était à gauche. Je baissa la tête et tira sur mes rênes en ouvrant grand la bouche. Juliette s'énerva et commença à tirer mais plus elle tirait, plus je tirais. Je parvient enfin à la hauteur de Pépite qui discutait avec Mingo. Juliette sortit sa cravache et me tapa le flanc, mais mon épaisse couche de graisse ne me fît sentir qu'un léger pincement. Je m'approcha de Pépite et lui dit :

- Alors où en étions nous depuis la plage ? Quel lâche, préféré retourner au pré plutôt que me défier, je te croyais mieux que ça Pépite. Ou en étions nous déjà, ah oui je me souvient !

Je le chargea et mon encolure bascula jusqu'à la croupe de Pépite que je mordit méchamment. Dans une furie hennissement strident, Pépite.....

En attendant la réponse de Mingo , j'aperçus mon pire ennemi , Echec entrer dans le manège il s'approcha de moi et me mordis . Je saignais mais n'arrêta pas le combat . Je le mordis et le poussa ce qui lui fit basculer sur le côté mais il ne tomba pas . Il me regarda d'un air furieux prêt à attaquer . Tout à coup , Léa me mis une petite tape sur le museau pour que j'arrête de me battre . Elle discuta alors avec la cavalière d'Echec : Juliette . Je regarda Echec attentivement avec reflexe ...

Fait ce que tu veux , je n'abandonnerais jamais ! Et puis pour l'autre fois tu avait l'air bien tranquille pour un " soidisant " cheval maléfique donc j'ai pas voulu te déranger pendant ta petite séance de repos ! dis-je à Echec en ricanant

Juliette me tapa plusieurs fois la cravache dans le museau pour que j'arrête. Je repassa au pas et vis Pépite partir au loin l'air hautain. Je pensa : Tinquiète pas mon gros la séance est pas finit et j'aurais le temps de me vanger.

Le moniteur annonça :

- Juliette et Lucie, essayer de ne pas être a coté pour éviter à vos chevaux de s'entre-tuer.

[ Message Effacé Pépite . Combien de fois je t'ai dit de ne pas faire parler les monos ??? Envoie moi cet extrait du règlement par MP . ]

- On va commencer par deux verticaux de 60cm . Entre ces deux obstacles , vos chevaux pourront faire 3/4 foulées . Je vais les positionner contre le pare- botte pour commencer .

Emilie me talonna comme une malade et je partis à fond sur les obstacles , je faillis m'écraser contre le premier , puis je refusa le 2ème obstacle .
- Hu sale Naz !cria l'enfoiré qui était perché sur mon dos . Elle me cravacha et comme je me tenais devant le 2ème . Alors , je sautai sans élan et fit tomber la barre .

[ Désoler Tonnerre !! Je savais pas que Mingo était un de tes comptes et comme je voyais ni Tonnerre ni Holly-Hop dans cette reprise je me suis dis que c'était celui/celle qui l'avait créer qui inventer les osbtacles ]

Juliette me talonna pour me faire partir sur les obstacles. Je partis au grand trot. Les deux verticaux n'étaient pas bien hauts mais je n'avais aucune envie de sauter. Je me stoppa net devant les obstacles et fît un refus. Juliette qui était en équilibre passa sur mon encolure, je me retourna et essaya de la mordre, j'avais horreur de quelqu'un sur mon encolure. Juliette se redressa vite et se remis en selle. Elle me remis sur un cercle. Elle voulut me demander le galop mais je persistais à rester au trot. Elle me mena tout de même sur les obstacles ou je fît une nouvelle fois un refus. Cette fois, Juliette s'énerva et elle me talonna même après mon refus pour m'obliger à sauter. Je resta inerte sans la moindre expression sous les coups de cravaches et de talons. Je baissa la tête et fît tomber la barre de mon museau. Je la vue rouler devant mes pieds. Je repartis au trot rapide vers le deuxième et fît le bulldozer en fonçant littéralement dans les barres et en faisant tout tomber. Juliette déçu me fît retourner à ma place, rouge de honte et de colère.

- Juliette , descends d'Echec s'il te plaît . Je vais lui montrer qu'il faut sauter et ne pas faire le "buldozer" avec les barres . ordonna le directeur à Juliette qui descendit sans se faire prier .
En attendant , Emilie voulut me faire passer une deuxième fois . Elle me talonna et cravacha . J'étais au triple galop , j'avais vraiment peur de cette fille qui agitait sa cravache devant mes yeux , j'accélérai encore et j'entendis le directeur chuchoter dans le manège :
- Ralentit Mingo !Oooo !
Mais j'étais déjà devant le premier obstacle . Je sautai plus haut qu'il ne le fallait et Emilie me cravacha encore pour faire le 2ème . Cette fois-ci je le sautais et fit tomber la barre . Au lieu de m'arrêter , la p'tite peste me cravacha encore plus , je fis 1fois le tour du manège à ma vitesse de pointe , mais Emilie voulait que j'aille plus vite !
Je ralentis malgré les coups de cravache d'Emilie et je finis par retourner au pas . Le directeur promit à Emilie que s'y son petit manège n'arrêtait pas , elle serait viré !
- Je vais monter le deuxième obstacle et le mettre à 1m . cria le directeur après avoir "dompté" le frison ombrageux et il continua : Après le deuxième obstacle , je vais vous installer 6 cavaltis en positions moyennes , il faudra les passer au trot .

[Je peux faire parler le directeur là ?]

Juliette descendis de mon dos en pleurnichant, elle me mena jusqu'aux mains du directeur. Je savais ce qu'il m'attendais et fis un écart et lui arracha les rênes de mains. Je partis au grand trot dans le grand manège. Je trottinais gaiement quand je me fis bloqué dans un coin. Le directeur saisit les rênes fermement mes rênes et se prépara à monter. Je me retourna pour lui mordre la jambe mais il me réprimanda d'un coup de cravache sur le museau. Il me fît partir au galop, mais je refusais et allongea mon trot pour qu'il soit désagréable mais le directeur n'était pas vraiment du genre à rigoler et me cravacha, encore et encore jusqu'à ce que je parte au petit galop. Après un tour de manège il me fît faire une transition descendante et se pencha à fond en arrière en tirant sur les rênes. J'avais tellement mal à la bouche que je m'arrêta, dès que je m'arrêta, le directeur cessa sa pression sur les rênes et me fît partir au galop, ce que je fît sans me résigner. Il me dirigea vers les barres, je ralentis mais il me cravacha, je n'étais vraiment pas décidé à sauter et me stoppa dans ma course. Le directeur prît les rênes d'une main et la cravache de l'autre et me cravacha énormément pour me faire comprendre que je ne devait pas faire ça. Je défonça je premier obstacle et m'arrêta devant le deuxième et le directeur repris sa cravache. Je sauta sans élan et fît tomber la barre. Le directeur était tous de même content car je m'étais forcé à sauter. Il demanda à Juliette de re-mètre les barres que je franchis, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, jusqu'à ce que j'assimile le coup. Le directeur m'arrêta, descendis et tendit les rênes à Juliette. Je souffla énervé pendant que le directeur se hâta d'augmenter les barres à 1m.

Léa me fis alors partir au trot puis au galop . Je sauta le premier obstacle , fis 3 foulées au trot de course et sauta le deuxième en faisant tomber une barre . Elle retourna alors dans " son coin " et attendit les prochaines consignes du directeur . Pendant ce temps , elle en profita pour régler ses étriers et sa bombe . Le directeur dit alors :

Je vais monter le deuxième obstacle et le mettre à 1m . Après le deuxième obstacle , je vais vous installer 6 cavaltis en positions moyennes , il faudra les passer au trot

Léa me talonna pour que je parte direct au galop . Devant l'obstacle , je pris mon élan en poussant sur mes sabots arrière et le sauta sans problèmes . Toute contente , Léa nous fît revenir dans notre coin

Quelques minutes plus tard , ce fut la fin du cour . Léa me laissa marcher quelques minutes les rênes longues et descendit de sur mon dos . Elle dit au revoir au directeur et se retourna pour sortir du manège mais elle se prit la porte . Elle l'ouvrit et fit un petit sourire pour dire " Tout va bien , tout va bien ! " . Elle me guida alors vers les box pour chevaux