Journée chaude et ensoleillée

La tête hors de mon box, l'encolure arquée, mon port de tête haut, les yeux grand ouvert, je jouais la carte de la charmeuse auprès des enfants et autres cavaliers et personnels du centre équestre en quête de caresse.

Un rayon de soleil surgit soudain anciennement cachée par un nuage, il m’éblouie, je ferme les yeux sentant la brise chaude sur mon chanfrein. J'ouvre à nouveau les yeux, le rayon de soleil est toujours présent, je finis par m'y habituer. Ma vue encore voilée par éblouissement revient à la normale petit à petit, j'aperçois une silhouette, celle d'un cheval ...

J'étais moi aussi dans mon boxe, un palefrenier venait de m'y reconduire difficilement. Je reconnus en face de mon box Odyssée, la belle jument qui est vraiment pénible. Je tourna la tête a la vue de la jument a la robe dorée, quand celle ci me lança :

Quand mes yeux s'habituèrent au soleil, je pu alors apercevoir Sahara, une jument que je n'avais pas souvent côtoyée mais pour le peu qu'on ne se connaissait, nos deux caractères ne s'appréciait guère. Je la regarda puis lui dit :

- Ah c'est toi ... Je te pensais allergique au box dis-je d'un air moqueur.

Mais avant que je puisse continuer, j'entendis des bruits de fer qui s'entrechoquait. Je tourna la tête et aperçus ma cavalière favorite chargée de mon équipement, je l’accueilli d'un court hennissement, Ophélie posa mon équipement ouvrit mon box, me pansa rapidement et me sella sans un mot avant d'ajouter finalement :

- Allez en route ma belle, on nous attends sur la plage et on est pas en avance.

Ma cavalière enfila sa bombe, pris mes rênes, me dirigea dans l'allée et se mis en selle.

Qu'est ce que ces juments avaient toujours à parler, ne comprenaient-elles pas que le silence était pareil mais en mieux. La jument andalouse partit avec une cavalière se qui allait couper court à toutes discussion et tant mieux. Je sortais ma tête du box, un peu éblouis par le soleil. Je secouais la tête d'un air énervé, ma robe brillait de milles feu et me donnait un aspect chevaleresque et courageux. Ce que je ne niait pas. J'étais comme un petit prince, qui avait tous ce qu'il voulait et que tous le monde craignait. J'étais plutôt content de ma vie. Pourtant celle-ci avait changer, le jours où j'avais connut une belle alezane sous le nom de Sahara. Je pensais souvent à elle, ce qui m'inquiétait beaucoup car avec elle j'avais l'impression de perdre toute ma grandeur et de redevenir aussi impuissant qu'un poulain. J'étais dans mes vagues pensées quand justement Sahara qui avait aussi la tête sortie de son box mais que je n'avait pas vu me dit :