Ma première journée au pré

Marie ouvrit le portail , me laissa passer et le referma . Elle me mit une bonne grosse tape sur l'encolure et me chuchota ces quelques mots :

Au revoir ...

Puis elle partit . Je me retourna et ne vis personne dans les horizons . Je partis alors au petit trot vers un pissenlit que j'avais repéré . Je me baissa pour l'attraper et le mangea . Un grincement de porte me fis alors sursauter , je me retourna

Un moniteur savait que j'avais besoin d'exercice. Personne n'osait me prendre aux reprises et du coup mes muscles ne travaillaient pas et je prenait du poids. Les moniteurs me montait le soir pour me détendre mais c'était un réel supplice pour leur mains de tenir mes rênes. Malgré mon mors à double brisure je faisait toujours la loi. Ce moniteur qui se nommait Victor m'appressiait beaucoup car il aimait bien mon caractère un peu noir et cela l'amusait. Personne n'osait me mettre au pré de peur de ne jamais me récupéré où que je me batte avec un autre cheval mais j'avais besoin de me défouler. Victor entra dans mon box, je l’accueillis généreusement avec les oreilles en arrière et l'encolure courbé comme un cobra près à attaquer. Il fît un petit sourire mais me passa tout de même le licol malgré mes tentatives d'impressionement. Il me mit dans le pré et me lâcha. Il ne compris que trop tard qu'il y avait un autre cheval dans le pré. Victor passa sa main sur sa nuque et souffla un long coup. Il leva les yeux aux ciel puis partis en fermant bien la barrière. Je regarda la jument blanche d'un air malicieux.

Je vis alors un grand frison à la carrure imposante arriver dans le pré . Je partis au petit trot vers lui et lui dit :

Salut toi , je t'ai jamais vu ici ! Sa dois faire un moment que t'es arriver au centre , non ?

Je regarda la jument blanche et fît semblant de l'ignorer malgré cela elle s'approcha de moi. je souffla des naseaux pour enlever la mêche de crinière allait devant mes yeux et lui répondis :

- Eh toi là ! Je ne te conseille pas de t'approcher si tu tiens à ta vie.

La jeune jument pensais que c'était un jeu et s'approcha :
*non mais elle est gonflée celle-là !*

Je baissa les oreilles et la menaça de mes dents.

- Dégage je te dit !

Toi t'es du genre grognon p'tit frison ! Bon ben alors je m'en vais , hein !

Je partis alors au petit trot sous le pommier et m'allongea dessous tout en dégustant quelques pommes tout en observant le Frison non loin de moi

Elle cherche la bagarre cette stupide jument !

J'aperçu des palefrenier arriver dans le pré pour me rentrer maid des qu'il mon vu plaqué les oreilles, il partirent tous comme si de rien n'était. Je regarda la pouliche occupé à manger des pommes.

Pff.. je lui réglerais son compte après...

Soudain je l'entendis dire " Toi t'es du genre grognon p'tit frison"
La chaleur monta en flèche dans ma tête. Mais pour qui se prenait-elle celle là !
Je m'avança vers elle d'un pas non-chalant et imposant, encolure dressée et la tête légèrement courbée avec comme à mon habitude les oreilles plaquées sur ma nuque :

- Répète un peu face pour voir ?!

J'ai dis que tu étais un p'tit frison , sa fais quoi ? Tu sais t'es pas le rois ici ! Ni moi , ni personne d'autre ! Tu peux être méchant avec qui tu veux mais pas agressif parce-que t'y gagnera rien !

Je continua alors à brouter comme si de rien n'était ...

[ Tu t'es trompé de compte pépite ! ]

Non mais elle se prend pour qui celle-là ! Oser me traiter ainsi. Une jument çà ne sert à rien a part faire des poulains. Alors que les étalons ont plus de fougue et sont utilisés pour tout : courses, conquêtes de territoire,.. C'était aussi eux utilisées pendant les guerres pour leur endurance et lui peps, rien à voir avec ses stupides juments bonne qu'a faire des mini chevaux.
Elle allait voir ce qu'elle allait voir et regretter tout de suite ce qu'elle avait dit. Je m'approcha doucement d'elle d'un pas assuré, le torse bombé et l'encolure courbée haute. Je passa à sa droite l'air de rien puis détendis brusquement l'encolure et lui mordit le flanc. J'esquiva avec vitesse le coup de postérieur qui allait surement s'en suivre, je pivota sur moi même et lui décocha un forte ruade qui la fît basculer sur le flanc. Elle tomba et s'écroula. Je secoua l'encolure avec dignité et lui dit :

- La prochaine fois tu ne viendra plus de frotter à moi. Ralala ces juments, qui se croient plus fortes que tout.

Je partis la tête haute, soudain je m'arrêta et bascula la tête derrière moi, la jument s'était maintenant assise, je lui dit :

- Et ne t'avise plus de revenir !

Je me releva et dit à Echec :

Et toi , tu crois que t'es plus fort que tout les autres chevaux ici ? C'est pas parce-que t'es pas un frison que t'es plus fort que tout le monde , hein !

Je continua alors à brouter comme si de rien n'était quand une cavalière que je puis reconnaître de loin arriva vers moi . Quand elle arriva vers moi , elle me dit :

Coucou , ma p'tite jument préférée !

Juliette ! . J'hennis et bougea dans tout les sens pour lui faire comprendre que j'étais heureuse de la revoir . Elle me passa le licol et m'emmena vers le centre équestre .

[ Suite aux douches ]

Je leva les yeux au ciel en voyant la jument partir avec la cavalière. Je soupira :
- Pff.. ces juments ce croient tout permis.
Sur ce, je continua à brouter normalement en attendant qu'un autre équidé entre dans le pré, histoire de m'amuser un peu. Enfin, m'amuser à ma manière.