Balade du 28 au 6 au Lac

Ce matin , le directeur me montait . Mais j'étais d'avis à le faire rouler dans la poussière .
Il venait de poser ses fesses sur la selle de randonnée quand j'envoyai une ruade qui était censée le faire valser mais je me reçue un coup de stick avec un : Non ! ferme .
On était maintenant sur un sentier quand le directeur cria :
- Au trot les enfants .
Il pressa ses talons contre mes flancs mais au lieu de partir au trot , je pilai net . Le directeur me remit dans le droit chemin avec une pression de talon et un léger coup de stick sur la croupe .

Après quelques autres tentatives , je me résignai à obéir quand on arriva au Lac . Les eaux étaient d'un bleu magnifique ! Le directeur pressa ses talons pour que je mette le pied dans l'eau . Rêve toujours mon pauvre , jamais je ne mettrais un sabot dans l'eau . pensais-je . Mais un coup de stick me fit changer d'avis , le directeur savait que je faisais ma mauvaise tête et il avait décider de ne pas se laisser faire .
L'eau m'arrivait au poitrail quand le directeur dit aux enfants :
- Faites ce que vous voulez avec vos chevaux mais ne les épuisés pas trop à galoper .
Il me mit un coup de talon et je partis au trot dans le Lac , l'eau touchait maintenant les bottes du directeur quand il me fit tourner pour retourner sur la rive

Ce matin, c'est un jeune garçon qui est venu me chercher dans mon box, je ne le connaissais pas, il s'appelle Paul du moins c'est ce que j'ai entendu dans les écuries.

J'avais l'habitude que les enfants me brosse et s'occupe de moi, mais lui il ma a peine brosser, curer rapidement et enfiler mon équipement comme une furie. D'ailleurs je pense qu'il a compris j'ai grogner quand le mors est venu violemment se taper contre mes dents.

Alors que Paul était sur mon dos et remuait comme un fou, il m'envoya un coup de cravache pour me faire passer au trot et le pire c'est qu'il en était fière !! Et encore plus car il se trouvait juste derrière le directeur qui annonça que les cavaliers pouvaient faire ce qu'ils voulaient sans trop les épuiser. Du coup, je crois que Paul c'est pris pour un "Cow Boy" Il m' cravacher en criant "YYYaaa" droit devant se trouvait le lac, je ne voyais pas trop ce que je faisais en en fonçant sur l'eau je pris peur et fit un violent écart au toucher de l'eau.

Paul était pourtant déséquilibré et sur mon encolure mais il me cravacha a nouveau, mes naseaux frémissaient de peur encore tout tremblant mes yeux cherchaient un ami proche de moi.

Un hongre bai se débattait sur la rive avec son cavalier . Le directeur, ayant vu la scène , me talonna . Je ne voulais pas obéir alors je mecabrai . Le directeur me re-talonna mais je fis la même réaction . Maisà la troisième fois j'eus le droit un coup de stick . Je me décidai à entrer dans l'eau ( pour aller sur l'autre rive ) et j'atteins bientôt Banco .
Le directeur cria au cavalier :
- Hé , arrête de traiter ton cheval de cette façon . Tu as un des plus gentils du club
et tu oses taper sans raison ? La prochaine fois , tu quittes mon cours .
Je me fichais complétement de l'hongre bai , les oreilles en arrières , les dents menaçantes , j'essayais d'attraper une guêpe qui volait autour de moi .
Enfin , le directeur me talonna pour retourner dans l'eau , j'obéis , trop presser de quitter cette guêpe affreuse .
Le directeur me fit galoper dans l'eau , je me surpris à aimer cette sensation et me dis que certains humains valaient la peine d'être sur mon dos .
Le directeur me fit sortir de l'eau, je m'éxécutai à regret quand il sortit une pomme de sa poche et me dit :
- On partage ?
J'hennis pour dire "oui" et le directeur coupa le pomme en deux et me donne le morceaux le plus gros . Après l'avoir avalé , je léchai la main de mon cavalier en signe d'affection . C'était la première fois que j'étais si gentille à l'égart d'un être humain .

Heureusement que le directeur était venu à moi, je mettais calmer et mon cavalier vexer boudait à présent sur mon dos pourtant j'avais la sensation que le jeune garçon n'allait pas en rester là.

Comme celui-ci boudait, il relâcha assez les rênes pour que je puisse tranquillement me diriger seul. D'un pas léger, j'avançai dans l'eau s'en trop m'enfoncer mettant de temps à autre mes naseaux dans l'eau.

J'entendis mon nom dans l'écurie , cela voulait dire que j'allais être monté .

Ah non ! pensais-je.

Je pivotai dans mon box, cul face à la porte. Dès que Juliette voulut entrer dans la box, je leva un postérieur et me prépara à botter. Elle referma le box aussi tôt. Elle appela un moniteur. Celui-ci n'étais pas impressionné par ma charge imposante et me mis le licol puis m'attacha court. Juliette me brossa, j'essayais de protester mais je ne pouvais pas la mordre et j'étais contraint de subir toutes ses petites flatteries et mimiques. Voyant que le groupe était près pour la balade elle me mis le mors vite fais et me dirigea à l’extérieur. Elle me flatta l'encolure avant de me dire :

- On va faire une promenade aujourd'hui.

J'étais pour une fois très content. J'adorais les balades. Devant la gentillesse de Juliette, je ne pouvais rester de pierre. Je décidais donc de faire par d'une toute petite part de ma gentillesse pour ce cours.
Juliette s'approcha de mon flanc mais s'aperçut qu'elle avait oublier de me mettre la selle. Elle dit au moniteur mais il lui dit en quelques mots qu'elle avait le droit de monter à cru .

Il l'aida à monter par dessus ma grosse masse. Me monter à cru ne semblait pas la déplaire et moi je préférais sentir son dos plutôt que les lourdes selles de randonnées. Une fois sur son dos, elle ne pesais pas plus qu'une crevette, je ne la sentais presque pas. Elle me demanda d'un petit coup de talons et je partis au pas, fièrement en dressant mon encolure et laissant valdinguer ma crinière épaisse et frisée. Nous entamâmes la montée dans la forêt qui menait au lac. Je restais assez calme mais le flanc bai du cheval de devant me donnais bien envie de le croquer(Banco). Le directeur demanda le trot et d'un coup de talons je partis au petit trot, Juliette ne rebondissait pas sur mon dos ni même ne penchait. Elle s'écria :

- Ouah ! Je n'ai jamais monter un cheval aussi confortable !

Une fois en amont dans la forêt, nous étions au lac. Le directeur nous avait laisser libre choix de notre détente. Juliette s'approcha de l'eau et me laissa y trempé mon nez pour que je puisse m'abreuver. quand cela fût fais, elle me dirigea dans l'eau froide. Elle me fît frissonner mais j'aimais beaucoup l'eau. Elle me fît faire un peu de trot et l'eau faisait clip clap clip clap sous mes pas. C'était rigolo. Je regardais autour de moi les différents chevaux.

Edit de Tonnerre : Ne pas faire parler le directeur c'est pourquoi j'ai modifié le message .

J'aperçus près de moi l'étalon Frison arrivé y a peu au centre, je l'examina et conclu qu'il n'avait pas l'air si méchant qu'il ne le paraissait.
Mais je savais également que mon caractère très gentil et naïve faisait que je jugeais trop vite certains individus.

j'aimais beaucoup l'eau. Cela m'amusais d'éclabousser autour de moi en tapant avec mon antérieur dans l'eau fraiche. L'eau était à mes tendons. Je voulais avoir plus, avoir de l'eau j'usqu'au ventre et même plus ! Je m'avança, Juliette essaya de me retenir en tirant sur les rênes mais compris très vite que la force d'un frison était bien supérieur à celle d'une fille. Elle me glissa à l'oreille tout en lâchant les rênes :

- Bon après tout, fait ce que tu veux ! C'est ton jour de détente; de plus comme je ne t'ai pas mis de selle, tu peux te mettre de l'eau jusqu'à l'encolure et comme cela l'on abîme pas les cuirs.

Je m'avança dans l'eau froide d'un pas déterminé. Quand l'eau entra en contact de mon ventre, cela me fît frémir car elle était très fraîche. Je m'avança doucement, l'eau passa sur mes flanc et juliette passa ses jambes derrière ses fesses pour ne pas de mouiller. Je voulais encore plus et me mouilla jusqu'au dos. Juliette rigola et dit :

- Hé gros coquin ! tu m'as mouillé !

Juliette qui était trempé jusqu'au buste laissa glisser ses jambes dans l'eau. Je commençais à ne plus avoir sabot (d'où l'expression : "ne plus avoir pieds"), je me mis à nager doucement en gardant la tête et un bout de l'encolure hors de l'eau. Cela plaisait beaucoup à Juliette qui rigolais à pleins poumons, elle s'accrochais à mon encolure pour ne pas chavirer et faisait des signes à ses camarades restés sur la berge. Après avoir nager longtemps. Juliette me fît revenir à un endroit au j'avais pied et commença à sortir de l'eau doucement. Le soleil chaud venait nous réchauffez et l'atmosphère était si chaude que l'on se croyais en été. L'eau ne m'allais maintenant plus qu'au ventre. Juliette eu une idée malicieuse et me chuchota son plan à l'oreille. Elle me demanda un départ au galop dans l'eau que j'executa avec brio et revient sur la berge au galop, je passais près des cavaliers de la berge et claqua lourdement mes sabots dans l'eau pour les éclaboussés. Juliette avait pour but de mouiller les cavalier et moi les chevaux. Rien de mieux que d’embêter mes compères chevaux. Je passais à cotées d'eux au grand galop dans l'eau et les éclaboussais au passage. Quand j'estimais que certains n'était pas assez mouillés, je secouais l'encolure gorgée d'eau afin de les trempés a vif. Je passa près de Banco et lui envoya ma queue en la tête et l'éclaboussa. Je passa ensuite près du directeur et sa jument mal aimable. Je me cabra et envoya tout le reste d'eau de ma crinière sur la jument. Juliette rigola en voyant la mine détrempée du directeur. Je fis demi tours et repartit au trot, toujours des pieds dans l'eau sur la rive.

Olga... Je ne la connaissait que trop bien ! elle m'avait déjà pri à tellement d'entraînement que je commençais a avoir l'habitude de ces manières. Elle n'étais pas méchante je trouvais, c'est juste qu'elle a besoin de s'exprimer avec d'autre chose que des mots...Genre un stick ! Une envie de ruer directe me vint quand je m'aperçus qu'elle allait me monter. D'ailleurs ce n'était même pas elle qui m'avait préparer, un jeune palefrenier s'en était occuper. Le seul truque qu'elle avait fait c'était de serrer la sangle tellement fort que mon ventre ressemblait à un gros boudin plié en deux. Beurk. Bref le début de la promenade commença bien j'étais en deuxième position et je jetai souvent un regard sur Echec ou banco qui était derrière moi. Le directeur nous avait dit de faire ce qu'on voulait. Enfin ce qu'Olga voulait, dans mon cas. Une talonnade bien placée me fit vite comprendre que je devais allé au galop. Cette abrutie d'olga voulait se chronométré en faisant tous le tour du lac ... Bah c'était partie pour une partie de plaisir !

Je secoua la tête trempée par le passage de l'étalon noir. Regardant autour de moi un peu secoué, j'aperçus une jument grise qui galopait sur la rive. Je me mis a avancer quand j'entendis Paul sur mon dos grogner, je l'avais presque oublier celui-la !

En effet surpris par Echec, sa cravache avait couler dans le lac, malheureusement pour moi, j'étais dans un endroit où l'eau était basse, Paul sauta à terre (ou plutôt à l'eau ^^) pour récupérer cet objet qu'il convoitait tant.

L'étalon et sa cavalière m'avait éclaboussé ! Le directeur avait lâché les rênes et riait à pleins poumons .
Sa ne m'amusait pas du tout alors avant que le directeur eut reprit le contrôle je partis dans un galop effréné ,et mordis sauvagement la croupe de mon adversaire puis avant qu'il eut le temps de réagir , je lui envoyai une ruade dans la cuisse .
Zut ! Le directeur avait raccourcis ses rênes et me fit faire un une volte sur la rive pour me calmer . Comme je voulais revenir à la charge , le directeur me fit arrêter , je tirais sur mes rênes et piétinais sur place .
Mon cavalier descendit et fit marcher au pas , voyant que je reprenais mon souffle et que j'étais à demi calmer , il sortit une pomme de sa poche , la passa sous mes naseaux mais ne me le donna pas , c'est alors qu'il dit :
- Je te la donnerais que si tu as sage , Echec et Juliette on voulut rigoler alors pas la peine de vous bagarrer !
Le directeur avait le chic pour parler aux chevaux , je m'apaisa mais je gardais une haine sauvage contre ce frison .

Je sortis du lac pour revenir sur la berge. Je voulus m'ébrouer pour retirer l'eau sur mes membres, j'avais complètement oublier qu'un cavalier se trouvait sur mon dos. Mais Paul lui c'était douter de mon attention et d'un coup trop fort à mon goût sur l'encolure me fit arrêter. Trop gentil, je ne broncha pas.

Désolée pour le retard, je croyait que la leçon commençait aujourd'hui

Ma cavalière se mit en selle et me talonna pour rattraper le groupe qui était déjà partit. Elle ne me demanda pas deux fois : je partis au galop dans la forêt. Ma cavalière s'accrochait comme elle pouvait a mon encolure, elle avait perdu les étriers et criait de peur.
Quelques minutes après, j'aperçus d'autres chevaux et leurs cavaliers. Sûrement le groupe de leçon. Le directeur nous vit et aida ma cavalière a me ralentir, non sans mal.
Il demanda a ma cavalière de me faire avancer dans l'eau. Elle me talonna tranquillement. Je refusa d'avancer. Ma cavalière allait s'apprêter a me talonner une nouvelle fois, mais je donna un coup de cul, puis partis au galop dans le lac. Ma cavalière réussi quand même a rester en selle, mais, presque sortie du lac, elle glissa après un écart que j'avais fait.
Le directeur s'assura si la jeune fille allait bien, puis me rattrapa alors que j'allais voir Échec.

[Désolée, moi aussi je croyais qu'elle venait de commencer ]

Ma cavalière se mit rapidement en selle pour qu'on rattrape le groupe qui était déjà bien plus loin. Elle me fit trotter, puis galoper dans la forêt. Quelques minutes après, j'aperçu le lac et d'autres chevaux et leur cavalier.
Je reconnus Echec, le frison que j'avais croisé hier, Milla, la jument que j'avais rencontré il y a peu de temps, et Banco.
Ma cavalière me glissa :
"On est arrivées...
Elle m'emmena vers le directeur qui faisait la reprise pour s'excuser d'être en retard et lui demanda si la ballade avait commencé depuis longtemps.
Il lui répondit qu'elle était presque finit et qu'il fallait partir dans quelques minutes.

Elle décida de m'emmener dans l'eau. Je refusa d'abord de passer, baissa la tête, mais une caresse de la jeune fille sur mon dos me rassura. Je passa tranquillement sans problème dans l'eau douce qui ruisselait sur mes antérieurs à chaque pas que je faisait.
Puis le directeur nous rappela pour rentrer au centre équestre et nous rentrâmes au petit trot.