Nawak
Messages : 260 Date d'inscription : 17/11/2010 Localisation : A la ferme
Feuille de l'Equidé Feuille du Cheval.: Saut'Obstacle: (100/100) Dressage: (100/100)
| Sujet: Un étrange rendez-vous... Dim 24 Avr - 17:25 | |
| J'étais dans mon box tranquille et broutais du foins, j'attendais avec impatiente ma ration de granulées qui ne venait pas. Pourquoi tout le monde avait été servit sauf moi ? Je soupira puis remis la tête dans le foin. Soudain j'entendis quelqu'un entrer dans mon box. Je leva la tête, les oreilles pivotées vers la droite, aux aguets. Le directeur entra et passa sa main sur ma croupe avant de remonter jusqu'à mon encolure et de m'enfiler un licol. Il clipsa la longe et me fît sortir de l'écurie. L'air frais du matin et les petits oiseaux qui chantaient me mettait le moral au plus haut. Allait-on m'emmener au pré ? Le directeur ouvrit une porte du van. Je sentis un léger courant d'air froid et poussiéreux passer entre mes sabots. Il voulut me faire monter mais des jeunes cavaliers arrivaient en courant. L'un d'eux demanda : - Ou va t-il Nawak ? - Il va chez le Vétérinaire ? - Pourquoi ? - Qu'est ce qu'il va lui faire ? - Il ne vont tout de même pas le piker ? Tant de questions fusaient que le directeur eu du mal à répondre. Il se contenta de dire : - Ne vous inquiété pas, on prendra soin de lui. Mais là il doit être au calme, ne faites pas de bruits. Les jeunes enfants se turent. Il s'approchairent de moi et me firent tous un énorme calin et l'un d'eux me dit tout bas : - T'inquiète pas, ça va allez.. Je sentais de l'inquiétude et de la tristesse dans l'expression du jeune garçon. Cela ne me mettais pas vraiment en confiance. Où m’emmenait-on ? J'entra dans le van et la porte se ferma doucement derrière moi dans un long bruit de ferraille. Le camion démarra...
Quelques minutes après, la porte du van se rouvrit derrière moi. Je recula pour descendre et reconnut le sol caillouteux de la coure du vétérinaire. Une homme que je connaissais bien et qui avait l'habitude de m'examiner arriva dans dans l'allée et serra la main du directeur. Il dit : - Alors, c'est le grand jours ?! Il n'a pas manger de granulées j'espère. - Non non, ça va ? Il a juste brouter un peu de foin, c'est grave ? - Pas de problème, bon eh bien nous allons pouvoir commencer, la table est prête. Le directeur se pencha vers moi et me tapota doucement le cou, il me dit avec sûreté: - Allez t'inquiète pas, ça va allez mon beau ! Malgré cela, je sentais beaucoup d'angoisse en lui qui ne me rassurait point. Il tendit la longe au vétérinaire et me regarda partir. Je rentra dans une salle où l'odeur désagréable du caoutchouc était abondante. J'entendais des bruits de fer et des gants en plastic que les personnes autour de moi ajustaient. Le vétérinaire me dit : - Allez on va pouvoir commencer, t'inquiète pas Nawak, tu ne sentira rien.. Il passa ma main sur mon encolure puis me plaça une sorte de boite sur la tête. Je voulut répliqué et secoua la tête en poussant un hennissement strident les yeux exorbitées. - C'est pour ton bien mon beau. Je me calma, même un peu trop à mon goût, je sentis mes jambes tressaillir et s’effondrer sous moi, je fût contraint à me coucher. Sand que j'eût le temps de comprendre ce qu'il se passait, je sombra dans un profond sommeil.
Je me réveilla, cela devait être le milieu de l'après midi. Je me leva et secoua la tête pour enlever les brins de pailles de ma crinière. Je pensais que tout cela n'étais qu'un mauvais mais soudain je sentis que je me trouvait chez le vétérinaire, dans un des box ou j'étais resté longtemps pour ma jambe. Je ne voyais toujours rien, il y avait une bande placée devant mes yeux. Mais j'eût beau secouer la tête, rien à faire. Le directeur entra dans ma stalle et me regarda en souriant. - Bah alors ! ça va déjà mieux toi ! J'hennis par approbation, il écouta les conseils du vétérinaire qui disait d'enlever la bande dans quelques heures, une fois à l'écurie, et de l'appeler en cas de problème. Sur ce, il me ré-embarqua dans le van et direction le CE.
Une fois au centre équestre, le directeur me fît un gros bisous sur les naseaux, je ne compris pas cette grande marque d'affection spontanée à mon égard. Plusieurs enfants étaient postées devant le box et m'attendait. Le directeur les fît partir en disant que je devais rester encore un peu au calme mais que demain je serais prêt pour la prochaine reprise. Sur ce, épuisé par toutes ses émotions, je m'endormis. Le museau dans la paille. | |
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