Petite promenade en mer.

L'escapade avec Sahara m'avait rendu un peu perplexe. J'avais besoin de me retrouver moi même pour faire le point sur ma vie et mes sentiments. J'en avait profité pour m'échapper de mon box sous le regard médusé des palefreniers qui n’osaient pas intervenir. Je déboula au grand trot l'écurie et sortit du centre, la tête haut perché et mes grands sabots faisant voler la poussière sur mon passage. Je me baladais un peu à l'aveuglette, je ne savais pas trop où j'allais.
Mes oreilles plaqués sur mon crane me donnait un air imposant et ne rendait que plus belle ma carrure. J'arrivais à la zone mer. Je n'avais jamais été sur cette étendue jaunâtre, moi qui avait l'habitude des prés bien vert. Le vent vient taper doucement sur mon poil noir épais par l'hiver dernier. Je m'approcha et posa un sabot sur le sable. Puis un autre...etc..
Je commença à gratter le sol de mon antérieur afin de déterrer quelque chose. Quand soudain une chose petite, ovale, rouge sortit de terre. Je fît un léger écart. Ma crinière plana un instant sur le coté. Puis je me ré-approcha pour observer la bête. Je baissa la tête et la renifla du museau d'un air curieux. Cette bête à la carapace rouge ne parût pas apprécier et me pinça le museau. J'hennis fortement en relevant la tête d'un geste vif et secoua la tête dans tous les sens afin d'en extraire la bête. Quand la bête lâcha prise, Elle se remis sur ses pattes et fila droit jusqu’à la mer. Je releva la tête d'un air mi-amusé mi-énervé. Je fis un bon de cabri et partis au galop vers la mer tel un jeune poulain fougueux. Je m'approcha de l'eau, elle était bizarre celle-là. Elle venait et revenait sans cesse avec une légère mousse blanche. Je m'approcha et entra dans l'eau. Elle n'était pas très froide. Je voulu boire mais un goût amer et salé entra dans ma gorge. J'écarquilla les yeux d'un air surpris et secoua la tête avec dégoût. Je me mouilla entièrement. Mon épaisse crinière nimbé d'eau salé. Je revient sur la plage afin de profiter du soleil, je me coucha dans le sable chaud quand soudain j'entendus un petit bruit de sabot venir vers moi. Surement un bruit de sabot d'un jeune cheval...


[Nimporte qui peut répondre xD]

personne ?

(si moi !)

Quand j'arriva je vis un cheval noir couché, tien c'est peut etre Papa. Je m'aprocha au galop puis vis que ce n'etait pas lui mais un Frisons commme mon pére,il me dit:
-...

J'entendis des petits bruit de sabots derrière moi. Par instinct, je me releva et secoua mon pelage en envoyant du sable voler autour de moi. J'aperçu une petite pouliche à l'allure joyeuse qui sautillait vers moi. Je leva les yeux au ciel et soupira : Oh non tous sauf ça...

Je regarda la petite pouliche, elle s'approcha de moi pour me câliner mais arrivée juste devant moi, elle se rendis compte que je n'étais pas celui qu'elle cherchait.
Elle semblait quelque peut pétrifié devant moi, je la regarda d'un air sadique et lui dit :

- Qu'est ce que une joli petite pouliche fait si loin de sa maman ?

Je m'approcha d'elle, le museau haut relevé, la démarche imposante, le faisait le tour d'elle comme un cheval sur le point d'attaquer, je la contournais au pas et continua de lui parler :

- Tu sais, c'est très dangereux de se retrouver si loin de sa mère, tu pourrais te blesser, ou te faire manger par un loup, tomber dans un trou profond, te noyer dans l'étendue d'eau...

La pouliche semblait inquiète, je continua :

- Et puis, il existe beaucoup de choses beaucoup plus effrayantes et méchantes qui ne ferais qu'une bouchée de toi.

La pauvre pouliche n'osait pas demander, qu'est ce qui serais plus terrible que les loups. Je sentais en elle sa peur, d'un regard sadique, je la contourna de nouveau pour arriver derrière sa croupe. je lui lança :

- Tout en particulier, une bête, au pelage noir comme la nuit et aux sabots luisant dans le noir, sa mâchoire pourrait te briser en un seul coup ......et cette bête tu l'as derrière toi !

Je plaqua les oreilles et projeta mon encolure vers l'avant et fît claquer mes dents dans le vide au ras de sa croupe pour l'effrayer.

[Tu vas la traumatiser notre pauvre Précieuse xD ]

[Oui , laisse ma p'tite pouliche tranquille ! Sinon , sa ira mal ]

-AH !! Papa !! Maman !! J'ai peur !! Puis je me cacha derrière un rochet et pleura.

[C'est le but ! ]

Le petite Pouliche partit en hennissant et appelant à l'aide. Je voulut la poursuivre pour lui faire encore plus peur mais je préféra la laisser s'échapper en pleurant.
J'étais plutôt content de moi, mes oreilles pivotées vers l'avant pour voir la pouliche disparaître derrière le rocher. Mes naseau vrombirent doucement. Je baissa la tête vers le sable chaud et souffla un grand coup. Je gratta le sable et projeta le sable derrière moi et creusa un trou. Peu à peu, le trou s'enfonça et la mer entra dans le trou. Je me recula l'air conquit et me coucha lourdement dans le trou afin de profiter du soleil, je passa ma tête sous l'eau afin de me rafraîchir la tête. Je baissa les oreilles vers l'arrière comme à mon habitude et posa ma tête sur le sable pour me reposer. Mais cela ne dura pas longtemps car....

J'arriva au grand galop et de loin , je vis Précieuse en train de pleurer . J'arriva et lui demanda :

Quesqu'il y'a ma petite pouliche d'amour ?

-Il y a des bêtes ici qui me font peur

Je regarda les alentours et vis un grand frison dans le sable allonger . J'ouvris de grand yeux : Echec ! Celà faisait un bon bout de temps que je l'avais pas croiser ! Mais cette fois , je ne voulais pas commencer à me battre , une autre fois peut-être ... Je dis alors à Précieuse :

Viens ma chérie , on rentre au centre !

Moi et Précieuse partîmes alors au centre

[ Suite au pré ]

[Suite pour moi à "balade à la crique"]