De retour de chez le vétérinaire après une longue absence

[La scène commence d'abord chez le vétérinaire]

Le matin était frais et ensoleillé, quelques rayons de soleil chauds parcouraient mon pelage épaissit à cause de l'hiver et me réchauffait. L'odeur des alentours étaient remplis de centaines de fleurs dont je ne connaissais pas l'identité, et que je n'avais encore jamais sentis auparavant, le printemps était bientôt là.
Soudain l'odeur devient dégoûtante, une odeur d’essence entra dans l'allée du vétérinaire et je pu entendre le vrombissement du camion qui approchait. Une homme descendit et parla au vétérinaire, je pu reconnaître la voix du directeur, je réussi à entendre quelques mots de leur conversation.

- Alors ? demanda la voix hautaine du directeur
- Je ne sais pas, répondis plus calmement le vétérinaire

Une silence fut et me donna la chair de poule, le vétérinaire demanda :

- Vous avez penser à la boucherie ?
- Non !, c'était écrié le directeur, nous allons tous de même le garder.
- Très bien, mais sachez qu'il ne sera plus jamais comme avant
- Peu importe.

Puis les pas disparurent dans l'allée et j'entendis une porte se claquer doucement. Je me demandais de qui ils parlaient puis après réflexion je me dit que ce n'était pas mes affaires et je remis la tête dans mon box pour manger un peu de foin.
Quelques minutes plus tard, j'entendis des pas s'approcher de mon box, je releva la tête doucement et sentis la présence du directeur, appuyer au mur de mon box, je pouvait entendre le léger crissement du métal de la longe se cogner contre le licol. Il s'approcha de moi et passa un main dans mon encolure en me tapotant doucement puis me passa le licol. Il me dit d'une voix réconfortante :

- Allez mon gros ! On rentre à la maison.

Il exerça une légère pression sur la longe puis je le suivis sans réfléchir d'un pas lourd. Il me fis rentrer dans le camion puis m'attacha, j'entendis le van démarrer. Nous étions de retour dans notre centre équestre favori.

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Après une longue heure dans le van, le camion s'arrêta et l'on me descendis du van. J'entendis le directeur dire quelques information au palefrenier puis il clipsa la longe à mon licol et je le suivis doucement. En entrant dans l'écurie, je pu sentir les différentes odeurs soient, le foin, les équidés, le cuir neuf, le fumier,... Le palefrenier me mit dans mon box et me flatta l'encolure en me disant d'une petite voix :

- Tu as du courage mon grand

Puis il s'en retourna et ferma mon box. Je resta un moment sans rien faire, sans bouger, je tata les murs froids de mon flanc puis sortit timidement la tête de mon box. Il y avait un autre cheval qui avait lui aussi sortit la tête de son box. Il entama la conversation :

-...

[Une cheval répond svp ^^]

[ya quelqu'un qui réponds ou pas ????]

[dsl tout mes chevaux sont occupées, Banco est avec Légende, Odyssée en promenade et Forever avec Cookie]

Anoa me reconduisit dans mon boxe.
A côté de moi se trouvait un beau cheval pie.
Anoa me flatta l'encolure, puis me descella après m'avoir enlevé ma bride. Elle me pansa tranquillement, puis me fit les pieds. Quand ce fut fait, elle me donna une friandise a la pomme (mes préférées ) puis elle partit.
Je me tourna vers le cheval :

"Heu... Salut !!Qu'est ce qui t'arrives, t'as l'air "bizarre" ??"

Je regarda en direction du cheval à ma droite, c'était un nouveau. Je ne me rappelais pas avoir déjà senti son odeur. Je tendis le bout du nez dans la direction pour que l'on puisse échanger nos odeurs ensuite, il me demanda :

- Heu... Salut !!Qu'est ce qui t'arrives, t'as l'air "bizarre" ??

Je tournis la tête vers mon ami puis me mis a fixer le sol le l'écurie en fermant les yeux puis lui répondis :

- T'inquiètes pas je reviens de chez le vétérinaire et je suis juste un peu fatigué...

La mine triste je fixais le sol, le regard dans une vague et ne pensais à rien jusqu'à ce qu'une phrase de l'étalon voisin me réveille :
-...

Le cheval pie me répondit, puis baissa la tête tristement.
Je lui dit :
"Ah, d'accord je comprends."
Je bus de l'eau et mangea ma ration que le palefrenier venait de me donner.
Je continua :
"Et au fait, tu t'appelles comment ?"
J'attendis la réponse du cheval.

- Je m'appelle Nimporte Nawak mais tout le monde ici m'appelle Nawak. Je suis un cheval originaire de Californie et je suis arrivé ici que quelques semaines auparavant.

Je dressa la tête vers le cheval d'un air triste que j'essayais tout de même de cacher. Le jeune cheval mâchonnait de l'avoine et quand il eu finit il me répondis :
-...

Je mangea de l'avoine, puis dis :
"Et moi c'est Hercule, et je suis un Percheron."
Je continua :
"Heu... Je peux paraitre embêtant, mais t'es sûr que ça va ?"

Un palefrenier me sortit du pré, puis me conduisit jusqu'à mon boxe. Il m'y emmena, puis me mit une couverture avant de disparaitre dans l'allée.
J'aperçus, en face de moi, deux chevaux : Nawak et un Percheron que je ne connaissais pas.
Je lança aux deux chevaux :
"Salut, ça va ?"
Puis, m'adressant au cheval gris pommelé :
"Moi c'est Guapa, et toi ?"

J'arrivais dans un galop non stable et j'aperçus Tonnerre et le directeur . Je hennis vers eux . Le directeur me tendit une friandise pour que je m'approche de lui . Mais je n'avais pas le temps de grignoter .
- Tonnerre ! Il faut faire quelques chose . Joker est prit dans un éboulement sur les montagnes .

Je me rendis compte que à côté de moi se trouvait d'autres chevaux . Ils avaient entendu la conversation ...

Le directeur me faisait traverser l'écurie des chevaux pour m'amener à la douche . Je me retournais et vis Légende . Elle m'expliqua en deux mots ce qui était arrivé à Joker .
Je hennis pour montrer au directeur le danger . Comme moi et lui étions complice dés que j'étais né , il comprit en moins de deux . Il passa un coup de fil sur son portable .
Si j'ai bien compris , il demandait à un palfrenier de le suivre en van pour récupérer le shet' .
Après quelques mots échangés avec lui et le palefrenier , il sauta sur mon dos mais on n'avait pas le temps de prendre la selle .... TANPIS ! Le directeur serait se débrouiller avec unr seule rêne ( la longe ) . Comme Légende m'avait indiquer l'endroit , je partis au triple galop en direction du pauvre Joker .

Je tournais la tête vers les chevaux. Il y avait du grabuge dans l'air. Pauvre Shetland. Joker n'avait vraiment pas de chance. Une fois que Tonnerre fût partit. Le calme revient dans l'écurie. Je regarda Hercule et Guapa et leur dit :

- Vous savez..tout ne va pas bien en faites...

Les chevaux semblaient interloqué et ne répondaient point. Je leurs dit d'une voix plus calme :

- Ce que je m'apprête à vous dire, vous ne devez l'avouer à personne, c'est compris ?

J'écoutais les deux chevaux et attendis leurs réponses.

Après une agitation dans l'écurie, Nawak voulu nous faire un aveux, a Guapa et moi.
Je lui dis donc :
"Bien sur, on t'écoute et on ne le dira a personne, promis (enfin moi en tout cas.)"
Guapa partit avec son cavalier pour la leçon avant que Nawak nous ai répondu.
J'écoutai d'une oreille attentive le cheval pie qui allait nous parler.

D'un air triste. J'expliqua mon problème au gros cheval de trais gris.

- Tu sais, j'ai été chez le vétérinaire il y a quelques peu car j'avais eu un problème suite au concours de cross. Après mon concours, Aona qu'y t'a monté il me semble m'a emmener au pré pour que je me détende après le concours. Malheureusement, il y avait une éclipse ce jours la et...

Chaque mot que je disais était plus dure, et laissais en moi une pure émotion. Je finis tout de même ma phrase :

- ...maintenant je suis aveugle.

Ma voix était chargé de tant d'émotion qu'elle chevrotait presque. Je baissa l'encolure vers le sol que je ne voyais pas et essaya de retenir mes larmes. J'entendis soudain la réponse du percheron gris.

Très surpris de la réponse du cheval pie, je lui dit, d'une petite voix :
"Oh, je ne pensais pas que tu me dirais ça. Je suis vraiment désolé."

Je baissa la tête, puis continua de dire au pauvre cheval pie :
"Mais, pourtant, Anoa semblait être gentille, elle l'a fait exprès de te mettre au pré pendant l'éclipse ?

Je ne disais plus rien, confus et attendis la réponse du beau cheval pie.

Je voulus répondre au cheval de trais mais quelqu'un entra dans le box. Je reconnus au parfums fruité, Lilly. Elle me chuchota au creux de l'oreille :

- Excuse moi, je suis en retard pour la séance et il ne restait plus que toi.

Je passa rapidement un coup de brosse, en posant toujours une main sur mon dos pour que je puisse savoir où elle se trouvait puis me mis la selle sur le dos en serrant bien la sangle. Elle me mis le filet rapidement et me fis un bisou au nez en me disant :

- Je sais ce qu'il t'es arrivé mon beau mais pour moi tu es toujours le même.

Elle saisit les rênes fermement et m'emmena en carrière d'un pas actif. Je n'eût même pas le temps de dire au revoir à Hercule.